L'UE condamne « fermement » la détention arbitraire « par les hutis d'autres employés de l'UNE au Yémen

Le bloc affirme sa libération « immédiate » et la fin des attaques contre les navires commerciaux en mer Rouge

Bruxelles, 2 septembre (Europa Press) –

L'Union européenne (UE) a « fermement » condamné mardi la détention « arbitraire » de onze autres travailleurs des Nations Unies par les rebelles de Huti dans les zones du Yémen sous leur contrôle, avant de réclamer la libération « immédiate » de tout le personnel de l'organisme international qui est entre les mains du groupe.

L'European Foreign Action Service a également critiqué la saisie des propriétés des Nations Unies par les Hutis et « les tentatives de pénétrer dans les installations » de l'agence dans la capitale, Saná, des faits qui ont marqué la « violation du droit international et des conventions de Genève ».

Ainsi, il a rejoint la plainte déposée dimanche par le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, qui a précisé que les Hutis avaient agressé les installations du World Food Program (PMA) et d'autres agences de Saná et d'autres régions sous leur contrôle dans le nord du pays, sans que les rebelles n'ayaient prononcées pour l'instant sur ces arrestations ni pour les raisons.

D'un autre côté, l'UE a réitéré son appel au «respect de la liberté de navigation en mer Rouge» et «la fin de toutes les menaces et attaques contre les navires commerciaux», avant les attaques des Hutis contre les navires liés à Israël en réponse à son offensive militaire contre la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre 2023.

Les rebelles ont réclamé lundi une attaque de missiles contre un drapeau libérien et une propriété israélienne lorsqu'il naviguait dans les eaux de la mer Rouge, après quoi la société de sécurité britannique Ambrey a souligné que le « rayon écarlate » s'aligne sur le profil des objectifs Hutis, puisque le navire est une propriété israélienne, selon les informations disponibles au public. « 

L'atteinte a eu lieu après la mort du Premier ministre «de facto» des Hutis, Ahmed Ghalleb Al Rahwi et d'autres positions élevées, dont neuf ministres, dans un bombardement perpétré jeudi par Israël contre Saná, un fait qui a pris le groupe pour promettre qu'il y aurait de la «vengeance» pour cette attaque israélienne, au milieu des Tensions au milieu du milieu.

Les Hutis, qui contrôlent Saná et d'autres régions du nord et de l'ouest du pays depuis 2015, ont lancé plusieurs attaques contre le territoire d'Israël et contre les navires avec un certain type de connexion israélienne à la suite de l'offensive déclenchée contre Gaza après les attaques perpétrées le 7 octobre par le mouvement de résistance islamique (Hamas) et d'autres accompagnements.