« Nous sommes en dialogue constant pour garantir la sécurité »

MADRID, 29 juin (EUROPA PRESS) –

La première vice-présidente et ministre des Affaires économiques et de la Transformation numérique, Nadia Calviño, a assuré que l’Espagne est en « dialogue constant » avec les autorités de l’Union européenne pour « garantir la sécurité » de ses réseaux de télécommunication, notamment ceux de la 5G, en par rapport à la possibilité d’inclure les sociétés chinoises Huawei et ZTE dans la liste des fournisseurs à haut risque.

Dans le cadre de sa participation à la sixième édition du DigitalES Summit qui se tient ce jeudi et vendredi à Madrid, la ministre de l’Economie a souligné que l’Espagne s’est adaptée aux réglementations communautaires et qu’elle applique la « boite à outils recommandée par Bruxelles » .

En ce sens, il y a quelques semaines, la Commission européenne a assuré qu’il était « absolument justifié » que plusieurs pays de l’Union européenne aient décidé d’exclure Huawei et ZTE du déploiement de leurs réseaux 5G, considérant qu’il s’agit de fournisseurs qui posent de sérieux risques pour la sécurité nationale.

« La Commission a publié une communication qui confirme que la décision prise par certains États membres de restreindre ou d’exclure complètement Huawei et ZTE de leurs réseaux 5G est absolument justifiée et conforme aux recommandations (de Bruxelles) », a souligné le commissaire à l’intérieur Marché et Responsable des Télécommunications, Thierry Breton.

Dans ce contexte, Huawei a publié peu de temps après une déclaration dans laquelle il a exprimé son rejet des commentaires de la Commission européenne. « Huawei s’oppose fermement et n’est pas d’accord avec les commentaires des représentants de la Commission européenne. Il est clair qu’ils ne sont pas basés sur une évaluation vérifiée, transparente, objective et technique des réseaux 5G », a déclaré la société.

En ce sens, la société chinoise a souligné qu’elle comprenait le « souci » de la Commission européenne de protéger la cybersécurité dans l’UE, cependant, elle a estimé que les restrictions ou exclusions fondées, à son avis, sur des « jugements discriminatoires », soulèveront « de graves risques économiques et sociaux.