L’Union européenne et le Japon franchissent une « étape importante » pour l’accélérateur de Grenade, dont les travaux sont prévus en 2025

GRENADE, 16 mars (EUROPA PRESS) –

Quinze pays de l’Union européenne, l’Espagne et la Croatie en tête, qui ont déjà sécurisé le financement du projet, et le Japon ont franchi ce jeudi à Grenade une « étape importante » pour la construction de l’accélérateur de particules du projet Ifmif-Dones, dont la construction du bâtiment devrait commencer en 2025 à Escúzar, dans la zone métropolitaine de Grenade.

Lors d’une apparition informative après la constitution du comité exécutif du programme scientifique Dones, au Carmen de los Mártires à Grenade, avec la participation de représentants d’Espagne, de Croatie, d’Italie, d’Allemagne, de France, d’Autriche, de Belgique, de la République tchèque, Finlande, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Japon, le président de Donos, Stasa Skenzic, a souligné que la constitution de ce comité exécutif n’est « que le début » de ce projet scientifique pour la fusion nucléaire, dans lequel il sera développé Ifmif-Dones.

Concernant les contributions financières des autres pays, la ministre de la Science et de l’Innovation, Diana Morant, a indiqué que les travaux du bâtiment principal pourraient débuter en 2025, elle a précisé qu’ils s’achèveraient prochainement, sans préciser si le Japon sera parmi ceux qui contribuent financièrement , ayant eu lieu dans la réunion de la matinée de ce jeudi « discussions honnêtes » et « très productives » entre les représentants du nouveau comité exécutif de Dones.

Morant a en effet annoncé que l’Espagne a réservé 93 millions d’euros de Feder 21-27 pour le projet Ifmif-Dones, avec lequel la contribution « garantie » a déjà avancé, à laquelle s’ajoute « l’achat public innovant associé à des composants pertinents » que le Centre pour le développement technologique industriel gère pour une valeur d’environ 30 millions, certains appels d’offres publics qui devraient être prêts pour cet été.

Avec des investissements complémentaires, il s’agit du plus gros investissement en Espagne dans une infrastructure scientifique, avec plus de 700 millions pour la construction du bâtiment principal, 50 autres pour son démarrage et 50 prévus pour son entretien annuel pendant sa durée de vie utile.

Pour sa part, en ce qui concerne la contribution espagnole, qui se résume à 50 % pour la construction et 10 % pour l’exploitation, le ministre de l’Université, de la Recherche et de l’Innovation, José Carlos Gómez Villamandos, a assuré que pour « chaque euro » que le le gouvernement central met en place, la Junta de Andalucía en mettra un autre.

((((LE SERA EXPANSION))))