L'UE salue l'élection « historique » d'une femme au poste de Premier ministre japonais et espère renforcer les liens

BRUXELLES, 21 octobre (EUROPA PRESS) –

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, ont salué mardi l'élection « historique » d'une femme comme Premier ministre pour la première fois au Japon ; Dans le même temps, ils sont convaincus qu’avec Sanae Takaichi à la tête du gouvernement japonais, les Européens pourront renforcer davantage une relation qu’ils considèrent comme stratégique.

« Vous entrez dans l'histoire », a écrit la responsable de l'Exécutif communautaire dans son message de félicitations à Takaichi publié sur les réseaux sociaux. La conservatrice allemande a ajouté qu'elle espérait « travailler en étroite collaboration » avec elle pour « faire passer le partenariat unique entre l'UE et le Japon à un niveau supérieur », dans le but de faire progresser la compétitivité et la sécurité « communes ».

La présidente du Parlement européen a, de son côté, exprimé ses « plus chaleureuses félicitations » au nouveau dirigeant japonais pour son « élection historique » au poste de Premier ministre. « J'espère promouvoir le partenariat fort entre le Japon et l'Union européenne, notamment en termes de coopération commerciale et économique », a ajouté la conservatrice maltaise dans sa déclaration publiée sur les réseaux sociaux.

PREMIÈRE FEMME À LA DIRECTION DU GOUVERNEMENT APRÈS 103 HOMMES

La leader du Parti libéral-démocrate (LDP) gouvernemental, la conservatrice Sanae Takaichi, est devenue ce mardi la première femme élue Premier ministre du Japon – après 103 hommes auparavant – après que sa nomination a été approuvée au Parlement à la suite de l'accord de coalition entre son parti et le libertaire Innovation, lui ouvrant ainsi la voie pour former le nouveau gouvernement dans le pays asiatique.

Takaichi, 64 ans, a obtenu 237 des 465 voix à la Chambre basse et 123 des 246 à la Chambre haute au premier tour, de sorte que l'absence de majorité au deuxième tour a provoqué une répétition contre le leader du Parti démocratique constitutionnel d'opposition, Yoshihiko Noda, un scrutin dans lequel il a remporté 125 soutiens, obtenant ainsi sa confirmation dans le poste.