L'UE condamne la peine de prison à un journaliste en Géorgie et revendique sa libération

Bruxelles il y a 6. (Europa Press) –

L'Union européenne a dénoncé mercredi le cas du journaliste Mzia Amaglobeli, condamné à deux ans de prison après l'avoir signalée coupable de gifler un policier lors d'une manifestation, réclamant les autorités pour leur mise en place immédiate.

Dans un communiqué, l'UE exprime sa « conviction énergique » à la sanction imposée aux portails d'Amaglobeli, fondateur et directeur des portails d'information Netgazeti et Batumeli, et souligne « l'instrumentalisation du système judiciaire » en Géorgie pour réprimer les voix indépendantes.

« La liberté des médias et le droit à la liberté d'expression sont des piliers fondamentaux de toute société démocratique », a déclaré la diplomatie européenne dans un communiqué qui insiste sur le fait que les actions des autorités pour faire taire les médias indépendants « sapent les fondements mêmes de la démocratie, contredisent les obligations internationales de la Géorgie et aller à l'encontre des aspirations européennes de la population géorgienne ».

Ainsi, après avoir fait appel aux intentions de Tiflis de respecter l'UE, le bloc prétend aux autorités un tour de 180 degrés et lui demande de libérer ce journaliste renommé et les gens qui ont arrêté « injustement » dans le cadre des protestations prodimiques.

L'arrestation d'Amaglobeli avait déjà suscité des critiques au niveau local et international puisque le journaliste est considéré comme un symbole contre la répression par les autorités géorgiennes.

Les événements ont eu lieu en janvier dernier, lorsqu'il a frappé la tête de la police de Batumi, Iraqli Dgebuadze, dans des manifestations, a rapporté Netgazeti. Les autorités géorgiennes ont également déclaré que toute attaque contre la police « doit être gravement puni ».

Le pays de la région de Caúcaso a ouvert un écart avec l'UE après que la dérive démocratique ait vécu par la répression des manifestations anti-gouvernementales et la crise ouverte par les élections des dernières octobre, marquées par des irrégularités.