L’UCAV mène son premier projet européen pour faire connaître son patrimoine culturel dans les zones rurales de l’UE

AVILA, 27 sept. (EUROPA PRESS) –

L’Université catholique d’Ávila (UCAV) a présenté le projet « La narration numérique immersive du patrimoine immatériel rural européen »-Mediteller, une coopération européenne dont l’objectif est d’accroître la visibilité transnationale des traditions, des identités et du patrimoine culturel immatériel des régions européennes rural.

Aussi la numérisation transnationale et les stratégies de narration, de formation et de développement des publics, cofinancées par l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA), comme l’a expliqué le doyen de la Faculté des sciences sociales et juridiques de l’UCAV, Lourdes Miguel.

Le projet Mediteller est dirigé par l’Université catholique d’Ávila, avec cinq partenaires de 4 pays de l’Union européenne : les archives diocésaines d’Ávila (ADA) ; l’Université de la Basilicate (UNIBAS); la Coopérative Culturelle Basilicata (CBC), d’Italie; l’Institut d’ethnologie et d’études folkloriques – Musée ethnographique de Sofia – (IEFSEM), de Bulgarie, et l’Université de technologie de Varsovie (WUT), de Pologne.

Le patrimoine immatériel à étudier correspond à la province d’Ávila (Espagne), à ​​la région de la Basilicate (Italie) et à certaines régions de Bulgarie, ce qui « élargira le nombre de citoyens pouvant bénéficier du précieux patrimoine rural immatériel de ces régions, ce qui lui permettra d’être connu au-delà des frontières locales, de générer de l’emploi et de la croissance et de soutenir la reprise de zones sélectionnées après la pandémie de Covid-19 », a expliqué Concepción Albarrán, chercheuse principale du projet.

Pour sa part, le coordinateur général du projet, David Sánchez, a indiqué qu’avec Mediteller, l’UCAV « entre en Europe par la grande porte, en menant un projet ambitieux, avec lequel on espère faire connaître notre patrimoine culturel, en apportant avec cela profite au tourisme, à l’économie et à la formation pour notre ville et notre province ».

Cette initiative vise à valoriser le patrimoine culturel immatériel, c’est-à-dire les traditions, les fêtes populaires, les danses et les vêtements.

PATRIMOINE IMMATÉRIEL

Grâce au projet, les caractéristiques du patrimoine culturel immatériel d’Ávila seront connues dans toute l’Europe, établissant une comparaison avec d’autres activités, festivals et vêtements de pays comme l’Italie, la Bulgarie et la Pologne, qui sont nos partenaires dans ce projet.

Avec le projet, l’université créera « un contenu audiovisuel avec de nouveaux systèmes numériques tels que la technologie 3D ou la réalité augmentée », et en plus le développement d’une application mobile avec les informations collectées, qui peut servir de guide d’information facilement accessible.

En ce sens, « l’un des principaux objectifs est de rendre le patrimoine accessible à l’ensemble de la population, ainsi que la diffusion du patrimoine spécifique pour les personnes handicapées », a souligné Sánchez.

AGENTS CULTURELS

De même, le projet envisage la conception d’un programme de formation pour les agents culturels, car « nous ne voulons pas que la bonification se résume après les deux ans que dure le financement de l’Union européenne, mais plutôt qu’elle soit maintenue dans le temps grâce à la mise en œuvre d’un programme qui assure une formation complète sur le patrimoine culturel immatériel ».

Sánchez a accordé un intérêt particulier à « impliquer l’ensemble de la société dans la connaissance et l’appréciation de ce qui leur appartient, c’est-à-dire le patrimoine, mais surtout les plus jeunes, car en eux réside l’avenir de la conservation et de l’étude de la culture patrimoniale en général ».