L’Iran dit que la proposition de l’UE de relancer l’accord sur le nucléaire « pourrait être acceptable »

MADRID, 12 août (EUROPA PRESS) –

Les autorités iraniennes ont affirmé ce vendredi que la proposition présentée par l’Union européenne de réactiver l’accord nucléaire, suspendu après l’approbation par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution accusant Téhéran de ne pas coopérer suffisamment par rapport au programme nucléaire, « pourrait être acceptable.

Un diplomate iranien a déclaré sous le couvert de l’anonymat que le gouvernement iranien « pesait » les propositions européennes pour « s’assurer que ses demandes soient satisfaites », selon les informations de l’agence de presse IRNA.

Ainsi, il a souligné que le texte, remis en début de semaine par le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, en sa qualité de coordinateur des négociations entre les États-Unis et l’Iran, peut être acceptable s’il résout les problèmes liés à les mesures prises par l’AIEA en termes de sanctions et de garanties.

En ce sens, il a affirmé que l’Iran doit « analyser si ces propositions garantissent la satisfaction des demandes iraniennes dans différents domaines, y compris la politique » quelques heures après que le journal « The Wall Street Journal » a assuré que la proposition était déjà entre les mains des Iraniens.

Borrell a de son côté expliqué lundi que durant les derniers jours des négociations entre les Etats-Unis et l’Iran, « une poignée de questions en suspens du texte » qu’il avait lui-même mis sur la table le 21 juillet pour rétablir l’accord ont été nucléaire 2015.

Après plus de 15 mois de contacts, le texte met fin à une série de négociations qui dépendent désormais du président américain Joe Biden et de son homologue iranien, Ebrahim Raisi.

L’accord est en vigueur, bien que très abîmé par la décision des États-Unis de se retirer unilatéralement en 2018. Depuis, l’Iran se retire progressivement de ses engagements, bien qu’il soit disposé à les reprendre tant que Washington retirera ses sanctions.