Le gouvernement basque déclare que les objectifs d’économie d’énergie de l’UE nécessitent des mesures « drastiques »
VITORIA, 12 août (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement basque s’est fixé pour objectif de promouvoir une augmentation « massive » de l’autoconsommation des énergies renouvelables dans l’industrie et d’établir un mécanisme d' »interruptibilité » – mesure qu’il demandera à l’exécutif central puisqu’il s’agit de compétence de l’Etat – pour tenter de répondre au « défi extraordinaire » que représente la réduction « drastique » de la consommation de gaz demandée par l’Union européenne face aux problèmes d’approvisionnement actuels.
Ces mesures sont incluses dans le projet de « Plan d’urgence énergétique » pour Euskadi présenté ce vendredi par la ministre du Développement économique, de la Durabilité et de l’Environnement du gouvernement basque, Arantxa Tapia.
Dans une première version de ce « plan de contingence énergétique » publiée le 29 juillet, le gouvernement basque a fait valoir la nécessité de ce type de mesure dans la mesure où, « s’il est vrai qu’au Pays basque, il n’y a pas de limitation de l’approvisionnement en gaz pour l’automne/hiver prochain, il se confirme que cette réalité va nous impacter, au moins, dans l’augmentation du coût de cette ressource, ainsi que dans l’augmentation du prix de l’énergie en général ».
Dans ce contexte, le gouvernement basque prévenait alors que « l’alerte énergétique » suscitée par les problèmes d’approvisionnement et la hausse des prix du gaz dans l’Union européenne « nous oblige à contribuer aujourd’hui à la réduction de la consommation de gaz et d’énergie, afin d’agir à temps pour minimiser les tensions dans l’automne/hiver ».
La présentation des progrès du plan énergétique d’Euskadi, qui proposait des recommandations non contraignantes, a eu lieu deux jours seulement avant que le gouvernement central n’approuve, le 1er août, un premier paquet de mesures d’économie et d’efficacité énergétique.
Les mesures approuvées par l’exécutif espagnol, qui dans ce cas sont obligatoires et affectent l’ensemble de l’État, incluent l’obligation de limiter l’utilisation de la climatisation à 27 degrés en été, ainsi que de fixer un maximum de 19 degrés de chauffage en hiver, dans certains bâtiments publics, espaces commerciaux, infrastructures de transport, ou lieux culturels et hôtels.
(Il y aura une extension)