Le Gouvernement de la Principauté continue de négocier un accord spécifique
ANDORRE-LA-VIELLE (ANDORRE) 8 (EUROPA PRESS)
L'UE commencera dimanche à appliquer le nouveau système de contrôle des frontières d'entrée/sortie, selon un communiqué du gouvernement d'Andorre, et la France et l'Espagne ont indiqué que pour l'instant, le système n'affectera pas les frontières de la Principauté.
Les pays frontaliers de l'espace Schengen, comme la France et l'Espagne, doivent commencer à appliquer le règlement à certains de leurs points frontaliers, mais le règlement exempte de ces contrôles les Andorrans et les résidents nationaux de l'UE.
NÉGOCIATION
Le Gouvernement souligne néanmoins que son application pourrait affecter les frontières andorranes « si elle est appliquée de manière rigoureuse », c'est pourquoi depuis septembre 2024, Andorre et Bruxelles négocient un accord spécifique pour moduler l'application du système, accord qui implique également des négociations avec l'Espagne et la France.
La négociation de l'accord sur la gestion des frontières est « assez avancée » et selon les informations obtenues, l'opération actuelle avec Andorre devrait être maintenue, de sorte que le gouvernement ne prévoit pas de « changements significatifs » aux points frontaliers par rapport à la situation actuelle.
Avec le nouveau système, qui vise à moderniser le contrôle aux frontières et à le rendre plus sûr et efficace, une base de données biométrique sera mise en place qui remplacera les tampons traditionnels du passeport pour un enregistrement numérique des entrées et sorties des voyageurs qui ne sont pas citoyens de l'UE ou de l'espace Schengen.
Le registre permettra aux autorités européennes de calculer avec précision les jours de séjour autorisés (un maximum de 90 jours sur chaque période de 180 jours) et de détecter automatiquement si vous dépassez la durée autorisée.
Le système d'entrée/sortie s'appliquera à toutes les personnes en provenance de pays tiers, à l'exception des ressortissants andorrans, qu'ils aient besoin d'un visa ou qu'ils bénéficient d'une entrée gratuite.
En revanche, les citoyens de l'UE, de l'espace Schengen ou les résidents légaux d'un État membre ne seront pas soumis au nouveau système qui, selon le règlement européen, prévoit une période de déploiement de six mois.