MADRID, 7 déc. (EUROPA PRESS) –
Le PSOE souhaite que le gouvernement soutienne au sein de l’UE l’inclusion du groupe Wagner et d’autres entités financées par la Russie dans sa liste d’organisations terroristes pour les violations des droits de l’homme que ses mercenaires ont commises lors de l’invasion de l’Ukraine.
Ceci est indiqué dans une proposition non juridique présentée par les socialistes au Congrès des députés à laquelle Europa Press a eu accès et dans laquelle ils expriment également leur soutien à l’élargissement de la liste des personnes sanctionnées pour les abus commis au cours des plus de neuf mois de conflit.
Du PSOE, ils veulent que le Congrès exhorte le gouvernement à continuer de « réitérer son soutien indéfectible à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues » ainsi que « sa condamnation la plus ferme de la guerre d’agression illégale, non provoquée et injustifiée de la Russie » contre ce pays.
De même, les socialistes défendent qu’il doit « continuer à condamner tous les crimes de guerre que, selon les premières enquêtes, l’armée russe aurait pu commettre sur le territoire ukrainien, et continuer à soutenir les pistes d’enquête ouvertes pour leur éclaircissement rapide qui leur permettra être traduit devant la justice internationale pour
responsable d’eux. »
En ce sens, ils font le pari que le gouvernement contribuera à « favoriser l’inclusion du groupe Wagner », une organisation de mercenaires dirigée par un homme d’affaires proche de Vladimir Poutine, « ainsi que d’autres groupes armés, milices ou agents subsidiaires financés par la Russie et/ou à des entités qui leur sont liées, dans la liste de l’UE des personnes, groupes et
entités impliquées dans des actes terroristes ».
De même, ils défendent que l’adoption de sanctions à leur encontre continue d’être promue et « exigeant la responsabilité de tous les auteurs de violations graves et d’abus et de violations du droit international
crimes humanitaires commis sur le territoire ukrainien ».
Le PSOE estime également que le gouvernement devrait soutenir « l’élargissement de la liste des personnes soumises à des sanctions pour inclure davantage de personnes impliquées dans des expulsions forcées, des adoptions forcées de garçons et de filles ukrainiens ».
D’autre part, ils demandent au gouvernement de prendre note de la déclaration du Parlement européen approuvée le 23 novembre, dans laquelle il s’engage à « promouvoir le développement d’un cadre juridique dans l’UE permettant de définir les États qui commentent ou promeuvent des actes de terreur, en tant qu’États qui promeuvent le terrorisme ou qui utilisent des moyens terroristes et donc la possibilité de définir en ces termes, les actes commis en Ukraine par la Russie peuvent être étudiés ».
Enfin, ils demandent instamment à l’exécutif de maintenir « un soutien global à l’Ukraine dans toutes les actions de légitime défense qui lui permettent de protéger sa population et son territoire », tout en continuant à « encourager le processus d’intégration de l’Ukraine dans l’UE conformément aux procédures et à l’aspiration majoritaire de le peuple ukrainien ».