Le ministre aragonais de l'Agriculture « salue » toute mesure de l'UE qui allège la bureaucratie du secteur

SARAGOSSE, 14 octobre (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de l'Alimentation du gouvernement d'Aragon, Javier Rincón, a « salué » ce mardi toute mesure de l'Union européenne qui allège le fardeau bureaucratique des agriculteurs.

Dans des déclarations à Europa Press, Rincón a salué le soutien du Parlement européen à la proposition de la Commission visant à assouplir les exigences environnementales exigées des exploitations agricoles dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC).

Le conseiller municipal Javier Rincón a déclaré que « toute mesure qui contribue à alléger le fardeau bureaucratique de nos agriculteurs est la bienvenue, garantissant que l'objectif de durabilité que la PAC poursuit depuis des décennies ne soit pas faussé ».

Concernant le paquet « Omnibus III », le conseiller a souligné qu' »il est positif que le respect des exigences environnementales par les exploitations agricoles certifiées biologiques soit automatiquement reconnu ».

Concernant la proposition d'aide de crise à travers les fonds de développement rural, Rincón a défendu que « elle doit être obligatoire pour tous les États membres, comme le propose le Parlement européen, et doit également inclure les épidémies de maladies animales comme motif justifié d'aide financière ».

Concernant le seuil de perte pour accéder aux fonds nationaux d'assurance agricole, le conseiller a salué la proposition de le réduire à 15% : « C'est une mesure réaliste qui peut faciliter l'accès à la couverture des risques, en particulier dans les petites exploitations agricoles vulnérables qui sont les plus exposées aux risques climatiques et de marché ».

Enfin, il a réitéré la position du Gouvernement d'Aragon sur l'avenir de la PAC : « Nous sommes totalement opposés à toute réforme qui entraînerait des coupes budgétaires ou diluerait le rôle des communautés autonomes dans la gestion. La PAC a besoin de certitudes, pas d'incertitudes, et elle a besoin d'une gouvernance qui respecte la diversité territoriale et le rôle des agriculteurs dans la chaîne de valeur.