L'UE salue la libération de Ferrer mais insiste sur le fait que « l'exil n'est pas la solution »

BRUXELLES, 14 octobre (EUROPA PRESS) –

L'Union européenne a exprimé son « soulagement » suite à la libération de l'opposant cubain José Daniel Ferrer, arrivé aux États-Unis après avoir accepté son départ de l'île en échange de sa libération, même si elle a insisté sur le fait que l'exil « n'est pas la solution ».

En réponse à Europa Press, un porte-parole de l'UE a indiqué que le bloc considérait la libération de Ferrer avec « satisfaction et soulagement » et a remercié l'administration américaine pour le rôle joué dans ce processus.

« L'exil n'est pas la solution », a-t-il en tout cas critiqué la diplomatie européenne, qui a réitéré l'appel aux autorités cubaines pour qu'elles libèrent de prison « tous les prisonniers qui restent encore incarcérés ». « L'UE a constamment demandé la libération de José Daniel Ferrer, ainsi que de toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits de réunion pacifique et de liberté d'expression », a souligné le porte-parole.

Ainsi, le bloc européen insiste pour que cet épisode soit accompagné d'un « dialogue significatif » et de « nouvelles mesures concrètes » pour garantir le respect des droits de l'homme et que « les voix dissidentes puissent exercer librement leurs libertés fondamentales à Cuba ».

Les États-Unis estiment qu'il y a plus de 700 prisonniers politiques injustement détenus sur l'île, c'est pourquoi ils ont exigé que la communauté internationale se joigne aux efforts visant à tenir le régime cubain « responsable de ses abus et de son influence néfaste dans toute la région ».

La Havane a annoncé lundi le départ de Ferrer, après une « demande expresse » des autorités américaines et « l'acceptation expresse » du leader de l'Union patriotique de Cuba (UNPACU), détenu après la révocation d'une mesure de liberté provisoire en avril dernier.