Le CODEM rappelle à Ayuso qu’une carrière professionnelle est un droit et la fixité dans les Sermas une obligation de l’UE

MADRID, 14 sept. (EUROPA PRESS) –

Le Collège officiel des soins infirmiers de Madrid (CODEM) a rappelé mercredi à la présidente régionale, Isabel Díaz Ayuso, que la reconnaissance de la carrière professionnelle du personnel de santé temporaire est un droit et la fixité pour les agents de santé du Service de santé de Madrid (Sermas) est imposée par l’Union européenne.

Dans un communiqué, le CODEM a évalué « positivement » le temps qu’Ayuso a consacré à la Santé pendant les deux jours du Débat sur l’Etat de la Région, ce qui précise « le poids des problèmes de santé » dans le communiqué, mais Il a a rendu la directrice générale laide qu’elle parle d’annonces sur ces deux questions alors qu’elles ne le sont pas.

En ce sens, il a rappelé que l’engagement d’intégrer plus de 32 000 professionnels de la santé en tant que personnel statutaire permanent de Sermas « ne représente en aucun cas une augmentation » des ressources humaines actuelles, « puisque cette mesure est prise en raison de la nécessité de stabilisation de emplois publics auxquels les administrations sont tenues par exigence de l’Union européenne ».

Concernant le paiement de la carrière professionnelle au personnel statutaire
temporaire avant la fin de cette année, annoncée comme une augmentation de
salaire des toilettes, l’Ordre des infirmiers a rappelé qu’il s’agit « d’un droit des professionnels que l’Administration a été contrainte de payer, après des années de réclamations gagnées en justice ».

COMPÉTENCES DES INFIRMIÈRES

Au-delà de ces deux enjeux, l’institution collégiale a également fait allusion à l’engagement du chef de l’exécutif à développer davantage le rôle des infirmières afin qu’elles assistent aux « processus peu complexes et au suivi des patients chroniques et multipathologiques ». « 

Sur ce point, le CODEM a exigé le plein développement des compétences infirmières dans la région afin que « des soins de santé plus agiles, efficaces et de qualité soient fournis, également dans l’assistance aux soins les plus complexes et spécialisés que les citoyens nous demandent. madrileños » .

Concernant la réorganisation des urgences extra-hospitalières, l’institution collégiale a défendu la nécessité qu’elle soit réalisée « immédiatement », sans attendre octobre, estimant que « la prise en charge dans un service local d’urgences n’est pas différée nécessaire et bien valorisée par citoyens ».

CONSULTATIONS VIDÉO ET LISTES D’ATTENTE

En ce qui concerne la mise en œuvre de la consultation vidéo sur tout le réseau madrilène, du CODEM, ils ont souligné que ce service lancé dans les urgences de quatre hôpitaux de la région « ne répond pas aux besoins des Madrilènes, ni n’empêche les déplacements et contredit les stratégies d’humanisation dont se vante le gouvernement régional ».

« Cette mise en place doit être envisagée pour les problèmes qui font gagner du temps et des déplacements, mais pas pour les premières consultations qui nécessitent une évaluation nécessaire », a-t-il précisé.

Une autre question abordée par la présidente régionale était l’engagement de réduire de moitié les listes d’attente dans la région, ce que le Collège des sciences infirmières considère comme « essentiel pour assurer des soins de qualité aux citoyens par les infirmières et le reste des professionnels ».

En tout cas, il a prévenu que ce dernier engagement « ne peut pas, comme le reste des bonnes intentions annoncées », rester « dans une déclaration de bonnes intentions mais, au contraire, aboutir de manière urgente, à une réalisation obligatoire ».