L’Ibex 35 se retourne et perd 8 100 points après avoir chuté de 0,1%

MADRID, 14 sept. (EUROPA PRESS) –

L’Ibex 35 a cédé 0,1% lors de la séance de ce mercredi, au cours de laquelle la Commission européenne a présenté les mesures pour atténuer l’effet de la crise énergétique, de sorte qu’il n’a pas réussi à conserver les 8 100 points qu’il a remportés en demi-séance.

Le sélectif clôture la journée de cotation à 8.055,6 points, avec Arcelormittal (-4,16%), Fluidra (-3,8%), Colonial (-3,04%), Acerinox (-2,8%), Grifols (-2,64%), Naturgy (-2,13%). %) et Endesa (-2,05%) en tête des déboires.

Du côté positif, Inditex a mené la hausse, avec une hausse de 3,78% de ses actions, après avoir présenté un bénéfice net de 1 794 millions d’euros au cours du premier semestre de son exercice 2022-2023 (entre le 1er février et le 31 juillet), ce qui représente une augmentation de 41% par rapport à la même période un an plus tôt et un record historique.

Elle a été suivie par Indra (+2,73%), Bankinter (+1,87%), Amadeus (+1,21%), PharmaMar (+1,2%) et Acciona (+1,19%).

La Commission européenne a proposé ce mercredi que le taux sur les bénéfices extraordinaires des entreprises de combustibles fossiles soit fixé à au moins 33%, en plus de demander aux États membres de réduire leur demande d’électricité de 10% –et 5% de la consommation aux heures de pointe — et établir une limite de 180 euros/MWh pour le prix des technologies inframarginales –comme les énergies renouvelables ou le nucléaire–.

De même, le Parlement européen a soutenu la révision des objectifs de réduction de la consommation d’énergie en Europe et d’augmentation de l’engagement envers les énergies renouvelables.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé ce mercredi que les mesures visant à limiter les profits extraordinaires des entreprises productrices d’électricité inframarginales, d’origine renouvelable ou nucléaire, et le taux de solidarité pour les entreprises d’énergie fossile permettront de lever 140 000 millions d’euros dans le UE.

Quant aux données macro, on sait que la production industrielle de la zone euro s’est contractée de 2,3% au mois de juillet, contre une expansion de 1,1% le mois précédent, son premier chiffre négatif depuis mars.

En revanche, l’inflation au Royaume-Uni a baissé de deux dixièmes en août, à 9,9 %, ce qui représente une baisse de deux dixièmes par rapport au chiffre enregistré en juillet, qui était la plus forte hausse des prix enregistrée dans le pays depuis 1982.

En Espagne, le panel Funcas a maintenu l’estimation de la croissance pour cette année à 4,2 %, mais a réduit la prévision pour 2023 de six dixièmes à 1,9 % en raison de la détérioration de l’économie au cours de la seconde moitié de cet exercice.

Le reste des bourses européennes ont clôturé avec des chutes de 1,47% à Londres, 0,37% à Paris et 1,22% à Francfort, tandis que Milan a avancé de 0,49%.

Le prix du baril de pétrole de qualité Brent, référence pour le Vieux Continent, s’est établi à 95,1 dollars, en hausse de 2,07%, tandis que le Texas s’établissait à 89,49 dollars, après une hausse de 2,5%.

Enfin, le cours de l’euro face au dollar s’est établi à 0,9993 « billet vert », tandis que la prime de risque a atteint 113 points de base et que le rendement de l’obligation espagnole à 10 ans s’est établi à 2,842 %.