PALMA, 11 décembre (EUROPA PRESS) –
Le président de la Fédération des Confréries des Baléares, Domingo Bonnín, a souligné que l'accord de pêche de l'Union européenne génère une « incertitude » dans le secteur de l'archipel.
« Il manque beaucoup d'informations et de petits caractères », a-t-il déclaré mercredi à Europa Press.
Bonnín s'est montré moins optimiste que le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, attendant de connaître le contenu de l'accord en raison des impacts sur l'organisation et les prévisions des entreprises du secteur. « Je préfère savoir que j'ai 140 jours en janvier plutôt que de ne pas savoir qu'en mai j'en aurai 150 », a-t-il expliqué.
Ainsi, le représentant des pêcheurs a souligné qu'en attendant que le règlement soit finalisé, une « étape inconnue » s'ouvre. Bonnín a expliqué que certaines des mesures compensatoires sont déjà appliquées dans l'archipel.
Lors du conseil Agrifish, un accord a été trouvé entre les États membres et la Commission qui permettrait à la flotte chalutière de maintenir les mêmes jours de pêche que ceux établis en 2024, ce qui représente une moyenne de 130 jours par an.
En ce sens, si les pêcheurs des Baléares ne veulent pas perdre de jours de pêche, ils devront procéder à une série de modifications liées aux mailles des filets. Ainsi, les bateaux qui pêchent la crevette devraient remplacer les mailles de 40 mm par celles de 50 mm. En revanche, ceux qui pêchent davantage à terre devraient passer de 40 mm à 45 mm.
Entre autres choses, le dernier Conseil a également approuvé que le quota total de capture de crevettes rouges en Méditerranée passe de 787 tonnes à 708 tonnes, alors que la proposition initiale de la Commission prévoyait de le réduire à 551 tonnes.