« La menace d'une réduction de 79% a été évitée, mais pas éliminée »

PALMA, 11 décembre (EUROPA PRESS) –

Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Environnement naturel, Joan Simonet, a assuré après l'accord conclu dans l'Union européenne sur les jours ouvrables de la flotte chalutière que la modification du règlement qui réglemente le plan de gestion de la pêche est « essentielle » du Méditerranée, dans le but que, dans un avenir proche, la Commission ne puisse plus proposer de réductions drastiques des jours de pêche pour les chalutiers.

« La menace d'une réduction de 79% a été évitée, mais elle n'a pas été éliminée », prévient Simonet.

L'édile a participé au dernier Conseil européen des ministres de la Pêche de l'année en tant que représentant de toutes les communautés autonomes d'Espagne.

Rappelons que lors du conseil Agrifish un accord a été trouvé entre les États membres et la Commission qui permettrait à la flotte chalutière de maintenir les mêmes jours de pêche que ceux établis en 2024, ce qui représente une moyenne de 130 jours par an.

En ce sens, a indiqué le ministère dans un communiqué, si les pêcheurs des Baléares ne veulent pas perdre de jours de pêche, ils devront procéder à une série de modifications liées aux mailles des filets. Ainsi, les bateaux qui pêchent la crevette devraient remplacer les mailles de 40 mm par celles de 50 mm. En revanche, ceux qui pêchent davantage à terre devraient passer de 40 mm à 45 mm.

Entre autres choses, le dernier Conseil a également approuvé que le quota total de capture de crevettes rouges en Méditerranée passe de 787 tonnes à 708 tonnes, alors que la proposition initiale de la Commission prévoyait de le réduire à 551 tonnes. De plus, le quota de llampuga reste à 127 tonnes. Cette année, à ce jour, 94 tonnes de llampuga ont été capturées dans l'archipel.

Une fois terminé le Conseil des ministres, qui s'est terminé à 01h00 du matin, Simonet a déclaré que dans les prochains jours, le Gouvernement analyserait en détail, avec le secteur, toutes les actions convenues par l'Union européenne et qui touchent les pêcheurs. des îles Baléares.

« Nous voulons faire comprendre au secteur qu'il aura le soutien du Ministère pour faire face aux éventuelles dépenses qui pourraient survenir en raison de la mise en œuvre des nouvelles mesures proposées par l'Europe », a-t-il ajouté.

Le conseiller a confirmé à la première personne que « cela a été une négociation très dure », mais qu'en fin de compte, elle a servi à minimiser la proposition précédente de la Commission, qui visait à réduire de 79% les jours de pêche disponibles pour les bateaux de pêche au chalut. la Méditerranée occidentale.

En ce sens, Simonet a rappelé que cette mesure « mettait en péril la survie de l'activité de pêche professionnelle dans les Îles, puisque cette décision les aurait laissées sans poisson frais local ».