MADRID, 10 juillet. (EUROPA PRESS) –
Le ministère chinois du Commerce a annoncé mercredi qu'il mènerait une enquête sur les obstacles au commerce et aux investissements résultant des mesures adoptées par l'Union européenne à l'égard des entreprises chinoises à la suite du règlement sur les subventions étrangères.
L'ouverture de cette enquête par les autorités chinoises répond formellement à la demande présentée le 17 juin par la Chambre de commerce de Chine pour l'importation et l'exportation de machines et de produits électroniques, avec une attention particulière aux produits tels que les locomotives ferroviaires, l'énergie photovoltaïque, l'énergie éolienne. et équipement d'inspection de sécurité.
À cet égard, le ministère chinois du Commerce souligne que l'UE a adopté des mesures pertinentes concernant l'examen préliminaire, l'enquête approfondie et l'inspection surprise des entreprises chinoises, conformément au règlement sur les subventions étrangères et à ses règles d'application.
Pendant la période d'enquête, qui doit être achevée avant le 10 janvier 2025, même si elle peut être prolongée jusqu'au 10 avril 2025 dans des circonstances particulières.
À cet égard, les parties intéressées devraient envoyer leurs commentaires sur les questions connexes au Bureau d'enquête sur les recours commerciaux du Ministère du commerce dans les 20 prochains jours.
Les tensions commerciales entre les deux blocs se sont accrues ces derniers mois et il y a moins d'une semaine, les droits de douane pouvant atteindre près de 38 % que l'UE imposera sur les voitures électriques à batterie importées de Chine sont entrés en vigueur, même si elle le fera temporairement pendant les négociations avec Pékin une « solution » à long terme aux subventions que reçoivent les constructeurs chinois et que les Européens considèrent comme un avantage « injuste » par rapport à leurs marques.
Si d'ici novembre Bruxelles estime que les tarifs doivent devenir définitifs, elle devra alors présenter une proposition formelle aux Vingt-Sept, qui pourront approuver ou annuler la décision à la majorité qualifiée. Si les capitales ne parviennent pas à obtenir la majorité nécessaire pour ou contre, l'exécutif communautaire peut alors imposer des tarifs.
De son côté, Pékin a répondu à cette mesure quelques heures après une enquête sur le secteur porcin européen.