MADRID, 4 août (EUROPA PRESS) –
Ecologists in Action a demandé au gouvernement de mettre en œuvre « de toute urgence » les recommandations approuvées le 12 avril de cette année par la Commission européenne pour réduire la teneur maximale en mercure autorisée dans les produits de la pêche afin qu’ils soient sans danger pour la consommation humaine.
C’est ce qu’a indiqué dans un communiqué le porte-parole d’Ecologists in Action, Paco Ramos, qui « accepte » les recommandations approuvées par la Commission européenne, et exhorte le gouvernement « à les rendre effectives dès que possible » sinon au niveau communautaire. , au niveau de l’État.
Dans les cinq recommandations, la Commission européenne conseille aux États membres d’informer l’Autorité de la présence de mercure dans toutes les espèces de poissons au cours des années 2022 et 2025 ; élaborer des recommandations nationales spécifiques pour la consommation de poisson et faire rapport à la Commission ; ainsi que d’informer la CE des mesures qu’ils ont adoptées pour communiquer les recommandations nationales de consommation et la présence de mercure total et de méthylmercure dans diverses espèces de poissons.
De même, Ramos demande également à la Commission européenne d’étendre le règlement « au reste des espèces, y compris les prédateurs qui ont généralement des valeurs de mercure plus élevées », car il le juge « insuffisant ».
Pour l’entité, la limitation du mercure « n’affecterait pas » les grands prédateurs marins, tels que le thon, le requin ou l’espadon, qui bien qu’ils aient une teneur en mercure plus élevée, la CE maintient la limite de consommation à un milligramme par kilo de produit.
De même, elle considère que si la limite de 0,5 ppm (parties par million) est maintenue pour de nombreuses espèces, comme les gastéropodes marins ; l’anchois; Lieu jaune d’Alaska ou cabillaud, il est réduit à 0,3 ppm pour les espèces qui ne donnent généralement pas de fortes teneurs en mercure, comme le hareng ; Maquereau; l’églefin; le saumon; truite ou sole.
Pour Ecologists in Action, le règlement est « insuffisant » puisqu’il ne détaille pas l’impact réel que cette réduction a pour certaines espèces de poissons dans l’exposition globale au mercure des personnes qui consomment du poisson. De même, il précise que les données disponibles ne concernent que le mercure total et non le méthylmercure, composé plus toxique et polluant.