VALLADOLID, 21 juin (EUROPA PRESS) –
Le ministre de l’Économie et des Finances de la Junta de Castilla y León, Carlos Fernández Carriedo, a rappelé que les aides au fonctionnement des entreprises autorisées par l’Union européenne pour les provinces de Soria, Guadalajara et Teruel sont « dans la seule main de la Gouvernement espagnol » et s’est mis à la disposition de l’exécutif « au cas où il jugerait opportun » de les recevoir.
Fernández Carriedo s’est prononcé en réponse à une question parlementaire formulée par le Groupe Populaire, qui a demandé pour la première fois en cinq législatures une séance de contrôle du Gouvernement en séance plénière des Cortes.
Le ministre a passé en revue le travail conjoint des gouvernements régionaux de Castilla y León, Castilla-la Mancha et Aragón -ces deux derniers aux mains du PSOE- et a insisté sur le fait que « les mesures ont été prises » et les communautés impliquées ont leur « travailler » pour que ces incitations au développement économique des trois provinces frappées par un dépeuplement sévère – qui représenteraient l’équivalent de 20% du coût du travail – puissent être une réalité « le plus tôt possible » et « sans plus tarder ».
Le ministre a également insisté sur le fait qu’il s’agit d’un « problème très important pour ces trois provinces » qui par le passé était « fermé » et qu’il a été atteint « pour la première fois » après les démarches entreprises pour convaincre la Commission européenne qui lui a permis , c’est donc maintenant le gouvernement espagnol qui est responsable de sa mise en œuvre.
La personne chargée de formuler la question était l’avocat « populaire » de Soria, Pedro Antonio Heras Jiménez, qui a critiqué le fait que les membres de l’exécutif « ne sont pas là et ne sont pas censés » mettre en œuvre ces mesures.
De même, il a critiqué le fait que le 25 janvier, le PSOE a opposé son veto « avec le soutien des indépendantistes et de Podemos » à l’appel de la délégation permanente du Congrès à la ministre des Finances, María Jesús Montero, d’expliquer pourquoi elle n’avait pas mis en Ces des aides, autorisées par l’Union européenne depuis le 1er janvier, sont déjà en cours.
En ce sens, il a critiqué cette attitude du gouvernement alors que ses membres « parcouraient » Castilla y León en campagne électorale et pré-campagne à la veille des élections régionales du 13 février.
Enfin, il a critiqué le fait que le PSOE et ses dirigeants n’aient pas signé le manifeste promu par les associations patronales des trois provinces pour exiger l’application desdites mesures.