SANTIAGO DE COMPOSTELA, le 20 mars (EUROPA PRESS) –
La Xunta de Galicia a demandé que les quotas de pêche dans les eaux communautaires établis pour 2024 soient immédiatement réexaminés, après que la Cour de justice de l'UE (CJUE) a statué, à la suite d'une décision préjudicielle de l'Irlande, sur la nécessité de que les possibilités de pêche couvrent non seulement la sphère environnementale, mais aussi les besoins socio-économiques de la flotte.
C'est ce qu'a rapporté le conseiller maritime par intérim, Alfonso Villares, à l'occasion de sa participation au Conseil consultatif de politique de pêche pour les affaires communautaires, préparatoire à la réunion des ministres de la pêche de l'UE qui aura lieu le 26 mars.
Lors de la réunion du 26, l'Espagne a demandé l'inclusion à l'ordre du jour de considérations liées au « pilier socio-économique » de la gestion des pêches, après que la CJUE « a reconnu que des possibilités de pêche supérieures à celles recommandées par les scientifiques peuvent être établies pour ne pas menacer l'activité des pêcheurs ». la flotte ».
Villares a rappelé que le Conseil ministériel qui a fixé les quotas pour cette année à Bruxelles (et les quotas pluriannuels pour certaines espèces) a fini par fixer des limites en prévision d'une éventuelle décision négative qui n'a pas eu lieu.
C'est pourquoi, compte tenu de la doctrine établie par la CJUE, l'édile a exigé une « révision à la hausse » des quotas, en les augmentant lors de la prochaine réunion des ministres européens. Cette affirmation, rappelle la Xunta, s'inscrit dans la lignée de l'exigence historique de la Galice selon laquelle les trois piliers de la Politique Commune de la Pêche (PCP) soient « équilibrés » : environnemental, social et économique.
Villares a également défendu que la décision de la CJUE « certifie que les flottes communautaires sont composées de travailleurs et d'entreprises qui seraient affectées par des réductions et d'éventuelles fermetures de pêcheries » qui ne tiennent pas compte des rapports sur l'impact socio-économique des limitations de quotas.