MADRID, le 22 mai. (EUROPA PRESSE) –
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a insisté ce mercredi sur le fait que le gouvernement étudierait « en détail » le voyage que le président argentin, Javier Milei, envisage d'effectuer en juin, mais sans préciser s'il pourrait empêcher se produirait.
Interrogé expressément si le gouvernement pourrait empêcher le voyage, prévu pour recevoir une récompense le 21 juin, Albares a indiqué dans une interview à la Cadena SER, recueillie par Europa Press, que la seule chose qu'il sait de ce voyage vient de la presse. « Nous l'étudierons attentivement et en détail », a-t-il commenté.
« Une visite officielle n'est pas la même chose qu'une visite privée », a-t-il commenté lorsqu'on lui a demandé si le gouvernement envisageait d'une manière ou d'une autre d'empêcher le voyage d'avoir lieu. « Je n'aime pas faire de la politique-fiction », a-t-il ajouté.
L'une des critiques que le gouvernement a adressées à Milei est, outre le fait qu'il a parlé comme il l'a fait à Madrid, qu'il l'a fait lors de ce qui était censé être une visite officielle, alors qu'il n'avait participé qu'à un événement Vox et lors d'une réunion avec des hommes d'affaires et pour laquelle la base aérienne de Torrejón de Ardoz et la protection policière ont été mises à sa disposition, même s'il n'allait rencontrer ni le roi ni le président.
Ainsi, il a soutenu que le gouvernement avait déjà clairement exprimé sa position depuis dimanche, lorsque Milei a fait des déclarations dans lesquelles il qualifiait l'épouse du président du gouvernement, Pedro Sánchez, de « corrompue ». « En tant que gouvernement, nous défendrons toujours la dignité des institutions espagnoles », a-t-il conclu.