Un jeu de pouvoir dans l’éducation médicale

Paulo Freire, éducateur et philosophe brésilien, dans votre livre le plus célèbre, Pédagogie des opprimés, a expliqué comment l’enseignement primaire et secondaire est organisé pour reproduire le système de domination et de soumission déjà existant. Par conséquent, pour lui, à ce moment-là, l’éducation n’avait pour but que de maintenir la réalité telle qu’elle était, sans transformations. Malheureusement, Freire, sans même le savoir, a décrit la structure de l’éducation médicale. Depuis la faculté de médecine, les étudiants vivent dans un système hiérarchique qui les transforme en apprenants passifs, les rendant plus vulnérables à l’humiliation et aux abus. Le reflet de cette dynamique est le fait que l’anxiété, la dépression, l’épuisement professionnel et même les idées suicidaires sont très courantes chez les étudiants en médecine. Pendant longtemps, c’était la seule réalité que connaissaient les diplômés en médecine. De nombreux facteurs ont contribué à changer cette perspective. L’un d’eux est la croissance des organisations d’étudiants en médecine, comme l’IFMSA, qui a permis aux étudiants de réfléchir à leur éducation et leur a donné les moyens de faire partie des modifications du système. Un bon exemple de cela est le fait que certains étudiants en médecine au Brésil, afin de mieux assister la communauté LGBTQIAP+, se sont battus, dans leurs propres écoles de médecine, pour avoir des cours sur la santé LGBTQIAP+ et aussi des cliniques pour répondre à leurs besoins particuliers. Ce processus transforme non seulement les diplômés en médecine en protagonistes de leur propre éducation, mais les stimule également à développer le leadership, la défense des droits et la communication non violente, des compétences essentielles pour travailler en tant que professionnel de la santé. le système d’éducation médicale est les méthodologies d’apprentissage actif. Ces méthodes sont très populaires dans les facultés de médecine et elles sont connues pour laisser le diplômé être au centre de son propre apprentissage en le stimulant à réfléchir, discuter, enquêter et créer. Les méthodologies actives les plus connues sont L’apprentissage par problèmes (PBL) et Apprentissage en équipe (TBL). Cependant, il y a certains sujets que, malheureusement, la participation des étudiants en médecine n’a pas encore atteints, comme les augmentations annuelles des frais de scolarité en médecine. C’est un gros problème entre les facultés de médecine et leurs étudiants diplômés et, malheureusement, c’est un problème qui éloigne de nombreux étudiants de leur rêve de devenir des professionnels de la santé.

En conclusion, les étudiants en médecine ont atteint un niveau élevé de participation au système d’éducation médicale, ce qui leur permet d’améliorer leur éducation et leur apprentissage. Mais, afin d’avancer dans des débats plus larges, tels que les frais de scolarité en médecine, les étudiants devraient se coordonner autour des organisations d’étudiants en médecine afin d’avoir plus de pouvoir de négociation. De cette façon, les diplômés en médecine peuvent empêcher le retour de la structure autrefois décrite par Freire.

A propos de l’auteur