Sept Espagnols sur dix ne se voient pas capables de faire face à la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation

BRUXELLES, le 22 juin (EUROPA PRESS) –

Près de sept Espagnols sur dix se disent non préparés à une augmentation des prix de l’énergie et des denrées alimentaires découlant des actions entreprises par l’Union européenne pour répondre à l’invasion militaire russe de l’Ukraine.

Cela découle de l’Eurobaromètre de printemps préparé par le Parlement européen, une proportion qui se contracte à six Européens sur dix sondés devant la même prérogative.

Dans une étape supplémentaire, près de la moitié des Espagnols affirment que le conflit militaire en Ukraine a déjà réduit leur niveau de vie et supposent qu’il continuera à le faire au cours du prochain exercice, contre 40 % des Européens qui ont exprimé cette inquiétude. En fait, l’Espagne est le sixième pays le plus préoccupé par cette question derrière la Bulgarie, le Portugal, Chypre, Malte et la Grèce.

Ainsi, la proportion se manifeste à l’opposé de ceux qui estiment que cela ne les touchera pas cette année mais l’an prochain, 41% des Espagnols sondés se sont positionnés dans cette option et 47% des Européens.

En ce sens, les chômeurs et retraités espagnols expriment une plus grande inquiétude quant à l’impact que la guerre peut avoir sur le maintien de leur niveau de vie, suivis par les travailleurs manuels et non manuels.

Par ailleurs, 62% des Espagnols interrogés déclarent ne pas être sûrs que leur vie restera inchangée face aux conséquences de la guerre en Ukraine, ce qui rejoint 61% des Européens interrogés sur la même question.

59% des Espagnols considèrent que la défense des valeurs européennes comme la liberté ou la démocratie est une priorité contre 38% qui considèrent comme plus important le maintien du niveau des prix et du coût de la vie même si cela affecte la première variable, une proportion qui se maintient également chez les personnes interrogées au niveau communautaire.

Près de neuf Espagnols sur dix déclarent avoir une vision négative de la Russie, en ligne avec 85% des personnes interrogées au niveau communautaire et un chiffre qui contraste avec les 8% qui déclarent avoir une vision positive.

Concernant l’appartenance à l’Union européenne, 78% des Espagnols interrogés pensent que c’est une bonne chose, 17% pensent que ce n’est ni bien ni mal et 4% pensent que c’est quelque chose de négatif. Les chiffres sont cependant loin de l’avis des citoyens européens, puisque 65% pensent que c’est bien, 26% disent que c’est indistinct et 8% disent que c’est quelque chose de mal.

Pourtant, seuls 46% des citoyens espagnols ont une image positive de l’UE et 43% une image neutre, deux proportions en ligne avec les européennes, avec respectivement 52% et 36% pour chaque prérogative.

Concernant l’image du Parlement européen, 36% des personnes interrogées affirment qu’elle est positive, 46% neutres et 16% expriment un point de vue négatif, trois indicateurs également ajustés à la moyenne des répondants communautaires.

À cet égard, les Espagnols considèrent que la défense de la démocratie, la liberté d’expression et de pensée et la protection des droits de l’homme doivent être les valeurs prioritaires défendues par le Parlement européen, tandis que les Européens placent l’égalité comme deuxième et troisième priorités entre les hommes et les femmes. les femmes et l’État de droit.

Concernant les questions que le Parlement européen devrait aborder, les répondants espagnols prônent la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale et la santé publique. L’enquête a été menée auprès de 27 000 citoyens des 27 États membres.