Madrid 24 juin (Europa Press) –
L'Association des concessionnaires de construction et d'infrastructure (SEOPAN) a exhorté les administrations publiques espagnoles à adapter les feuilles de passation des marchés publics aux nouvelles exigences techniques taxonomiques considérées par l'Union européenne.
Il s'agit de l'une des conclusions présentées mardi par l'employeur pendant la journée «Infrastructure résiliente: taxonomie européenne», organisée avec Aenor afin de faciliter les entreprises publiques et privées la compréhension de la méthodologie à suivre dans le processus d'identification et de rapport des activités économiques en tant qu'activités durables, selon le cadre réglementaire sur la taxonomie verte établi par l'Union européenne.
En ce sens, par exemple, dans les activités de la «construction, de l'expansion et de l'exploitation de la collecte, de la purification et de la distribution» pour l'atténuation du changement climatique, les projets doivent établir une consommation nette moyenne d'énergie pour l'extraction et la purification de moins de 0,5 kWh par mètre carré d'approvisionnement en eau fournis et l'indice de fuite structurelle (ILI) doit être inférieur ou égal à 1,5.
De même, pour les activités de «dessalement», il est indiqué que les contrats devraient limiter les émissions de gaz à effet de serre à un maximum de 1 080 GCO2 par mètre carré d'eau douce produite et, conformément aux critères de pollution, pour éliminer la saumure à des points spécifiques, effectuer des mesures locales et des enquêtes ou effectuer l'analyse d'impact de la décharge.
Pour les activités liées aux infrastructures de transport ferroviaire et routier, plus de 70% des déchets de construction et de démolition non hazardous devraient se préparer au recyclage, à la réutilisation ou à la valorisation.
De plus, Seopan a mis en évidence la «résilience et les avantages sociaux» de l'infrastructure prioritaire qui estime qu'ils sont urgents en Espagne, en tant que certaines infrastructures planifiées du cycle intégral de l'eau, de 23 152 millions d'euros d'investissement initial, ce qui impliquerait des avantages socio-économiques après 30 ans de 137,334 millions d'euros.
Il a également mentionné les investissements planifiés dans le PNIEC liés à l'amélioration de l'efficacité énergétique des ports, des bâtiments du secteur résidentiel, de la construction du secteur tertiaire et des grandes installations, ce qui permettrait une économie totale de 14 714 ktep d'énergie cumulée finale pour la période 2021-2030.
Les infrastructures de transport prévues, notamment les routes, le rail, l'aéroport et le port, de 85 084 millions d'euros d'investissement initial, auraient des avantages sociaux de 150 486 millions, calculé à 30 ans avec une réduction de CO2 de 2 533 millions de tonnes.
Accès au financement BEI
D'un autre côté, les employeurs des employeurs ont présenté des actions conçues dans le secteur public pour promouvoir les infrastructures résilientes qui permettent d'atténuer et d'adapter les effets du changement climatique, ainsi que de contribuer à l'économie circulaire, à faire une utilisation durable et à protéger l'eau et les ressources marines, le contrôle de la pollution et la protection de la biodiversité et des écosystèmes.
Aspects, tous, à prendre en compte pour l'accès à certaines lignes de financement des infrastructures, selon la Banque européenne d'investissement, BEI.