MÁLAGA, 14 août (EUROPA PRESS) –
Le coordinateur général d’IU Andalucía, Toni Valero, a déclaré ce lundi que « pour sauver Doñana, un miracle n’est pas nécessaire, ce qu’il faut, c’est que le gouvernement andalou se conforme à la loi, se conforme à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne Union Et, bien sûr, écoutez la science. »
C’est ce qu’a souligné Valero, qui a visité la Foire de Malaga dans le centre avec des fonctionnaires et des dirigeants de la formation et a rappelé que, précisément, ce lundi marque également le 53e anniversaire de la déclaration de Doñana en tant que parc national, » une déclaration selon laquelle ce qu’il est venu proposer était que Doñana devait être protégée et, néanmoins, aujourd’hui Doñana est en train de mourir ».
« Il est en train de mourir – a-t-il poursuivi – en raison de la rareté de l’eau et de la surexploitation des aquifères » et il a insisté sur le fait que « sauver Doñana ne nécessite pas de miracle, pour sauver Doñana ce qu’il faut, c’est que le gouvernement andalou se conforme à la loi , se conformer à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne et bien sûr écouter la science ».
Valero a confié que, « après le revers électoral que le PP a subi aux élections générales, avec cette indignation qui existe dans la communauté scientifique, parmi les irrigants légaux et aussi parmi les citoyens andalous, le gouvernement « populaire » rectifie, se conforme aux loi et nous pouvons sauver Doñana ».
D’autre part, le coordinateur général d’IU Andalucía a critiqué « l’inaction absolument irresponsable » de l’exécutif face à l’urgence climatique et « après deux ans au cours desquels nous avons demandé au gouvernement andalou de prendre des décisions ».
« Deux ans au cours desquels nous lui avons demandé de déclarer une situation d’urgence climatique et il ne l’a pas fait » et « nous voyons maintenant à quel point les restrictions d’eau se déroulent de manière effrénée sur toute l’Andalousie ».
Sur ce point, il a reproché au gouvernement andalou « d’avoir une gestion de l’eau très irresponsable ». « Il ne le fait pas en fonction de l’approvisionnement en eau qui existe, mais en fonction de la demande en eau qui existe » et « c’est pourquoi il promeut des projets macro urbains, promeut des terrains de golf ou encore la prolifération de cultures super intensives dans la consommation d’eau », a-t-il conclu.