PALMA, 27 oct. (EUROPA PRESS) –
La populaire députée européenne Rosa Estaràs a demandé au Parlement européen que l’Union européenne adopte des mesures d’intégration spécifiques pour les personnes atteintes d’achondroplasie, « par exemple, dans le cadre fourni par la nouvelle stratégie en matière de handicap ».
Estaràs a pris la parole en tant que co-animatrice d’un événement sur la dysplasie squelettique dans les politiques de l’UE, où elle a rappelé qu' »il est impératif de prendre des mesures pour parvenir à l’égalité des chances », car « ce type d’initiative est essentiel pour accroître la visibilité et l’intégration ».
La dysplasie squelettique est un terme générique pour plus de 400 maladies rares qui entraînent un développement différent des os et du cartilage (tissu conjonctif) d’un enfant, l’achondroplasie étant la plus courante.
Le but de cet événement était de présenter l »Alliance SD’, une initiative qui vise à recueillir les besoins et les défis des personnes atteintes de dysplasie squelettique dans toute l’Europe et à être un défenseur public des droits des citoyens atteints de ces conditions.
Rosa Estarás a insisté sur l’importance de « faire un effort de sensibilisation » et sur la nécessité d’avoir « le soutien de l’UE et des États membres ». Par ailleurs, il a annoncé son engagement « à œuvrer pour que ce débat continue à circuler dans tous les sens et mes meilleurs vœux pour le succès de l’initiative SD Alliance ».
Au cours de l’événement, les conférenciers ont rappelé que les problèmes de stigmatisation et d’accessibilité accompagnent les personnes atteintes de dysplasie tout au long de leur vie, « de ne pas pouvoir monter dans le bus, à subir l’exclusion à l’école ou les préjugés lors d’un entretien d’embauche pour leur condition », comme l’indique le PP dans un communiqué de presse.
Au cours de l’événement, Estaràs a également expliqué que « la réduction des obstacles auxquels sont confrontées les personnes atteintes de TSA nécessite une action proactive de la part de l’Union européenne et des autorités nationales ».
« Ce document pose les bases d’une voix plus forte et unifiée au niveau international, qui empêchera les personnes atteintes de TSA d’être davantage négligées et oubliées. Désormais, les décideurs politiques et les autres parties prenantes peuvent compter sur la communauté TSA organisée pour s’assurer que tous les besoins mis en évidence dans chacun des chapitres précédents sont pleinement pris en compte ».
Le député européen a ajouté que l’acceptation et l’intégration sociale des personnes atteintes de TSA « n’est pas seulement une question de dignité, mais aussi de justice ».