VALLADOLID, 11 juillet (EUROPA PRESS) –
La troisième vice-présidente et ministre de la Transition écologique et du Défi démographique, Teresa Ribera, a souligné l’effort consenti par les pays de l’Union européenne pour décarboner leurs économies mais reconnaît que l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat est encore « loin » et appelle à une action plus « globale ».
Lors de l’inauguration de la session plénière du conseil informel des ministres de l’environnement et de l’énergie de l’UE que la présidence espagnole de l’UE organise à Valladolid, Ribera a estimé que cette année 2023 est « particulièrement importante » et « sensible » puisqu’elle correspond état des lieux concernant le respect des objectifs climatiques fixés par l’Accord de Paris sur le climat, approuvé en 2015.
Lors de la réunion, à laquelle assiste le sultan Ahmed Al Jaber, président de la COP28, le sommet de l’ONU sur le climat qui se tiendra en fin d’année à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), l’hôtesse reconnaît qu’il est « très probable » qu’il soit encore loin de pouvoir « se conformer et répondre » aux engagements de Paris.
Pour cette raison, il a exhorté à assurer, réfléchir, proposer comment aller de l’avant pour garantir sa viabilité et a souligné que les attentes de nombreuses personnes dans de nombreux pays qui subissent déjà les conséquences du changement climatique sont « très élevées ».
Dans ce contexte, il a défendu que l’Europe s’efforce depuis longtemps non seulement de décarboner son économie mais de construire autour d’un agenda climatique vert, la modernisation, l’inclusion sociale et avec une approche de coopération avec les pays tiers pour trouver un moyen dans lequel des progrès peuvent être réalisés avec une approche « beaucoup plus collaborative ».
Ribera a insisté sur le fait que la science reflète la façon dont les émissions continuent de « stagner ou de croître », c’est pourquoi il insiste sur le fait que « il reste beaucoup à faire » face aux impacts réels.
Bref, il a appelé à un « effort global, des acteurs publics et privés » pour répondre aux attentes très fortes des pays tiers en matière de décarbonation, de solidarité et de préparation aux effets néfastes du changement climatique.