Le Mouvement sahraoui pour la paix demande à l’UE de promouvoir une solution pacifique au conflit

MADRID, 12 juillet (EUROPA PRESS) –

La Commission politique permanente du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP) a demandé mardi à l’Union européenne de promouvoir une solution pacifique et définitive à la question du Sahara occidental.

« J’exhorte l’Union européenne à promouvoir le règlement définitif du problème du Sahara occidental au lieu de s’empêtrer dans des polémiques inutiles sur la légalité ou la validité des accords de pêche avec le Royaume du Maroc », a rapporté le premier secrétaire du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), Hach Ahmed Bericalla, dans un communiqué.

« La plus haute instance politique du MSP a réitéré sa volonté de continuer à miser sur la solution pacifique du problème sur la base de la feuille de route et de la proposition présentées par le MSP lors de la conférence de Las Palmas en septembre dernier », a-t-il ajouté.

Lors de la célébration à Las Palmas de Gran Canaria de la I Conférence internationale pour la paix et la sécurité au Sahara Occidental en septembre dernier, le MSP a appelé à un « point de convergence » entre les parties sahraouie et marocaine pour trouver une solution pacifique, viable et avec la communauté internationale garanties au conflit sahraoui.

Interrogé par les critiques d’autres associations sahraouies pour la tenue de la Conférence, affirmant même que le MSP était financé par le Maroc, Ahmed Bericalla a indiqué que le fait que « du coup » les Sahraouis soient en désaccord avec la ligne politique du Front Polisario ne signifie pas que supposer un activité du Maroc.

Concernant le changement de position de l’Espagne avec le Sahara, il a assuré que l’Espagne et le Maroc sont deux pays voisins qui ont généralement des intérêts communs et parfois « très complexes », des éléments existants pouvant générer des polémiques.

Il a également insisté sur la nécessité de promouvoir une solution pacifique et de compromis au conflit. « Ce qui n’implique pas nécessairement la proposition marocaine d’autonomie – a-t-il précisé -. Nous avons dit dès le début que la proposition marocaine peut être un point de départ pour trouver une solution et nous aimerions que sa crédibilité et son élasticité soient testées pour atteindre un point de convergence.