BRUXELLES, le 11 juillet (EUROPA PRESS) –
La Commission européenne a présenté ce mardi sa vision d’une nouvelle stratégie permettant d’avancer vers des normes communes favorisant une « utilisation sûre » du web 4.0 et des « mondes virtuels » du métaverse, dans le but de disposer d’un espace de confiance permettant Les entreprises européennes à développer des offres « à la pointe de la technologie » au niveau mondial, à travers des technologies et des standards « ouverts » qui garantissent l’interopérabilité entre les plateformes et les réseaux mais aussi le libre choix des utilisateurs.
« Nous devons nous concentrer sur les personnes et configurer (les mondes virtuels) conformément à nos droits et aux principes numériques de l’Union européenne, afin de faire face aux risques liés au droit à la vie privée ou à la désinformation », a déclaré le vice-président de l’Executive Community. Commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager. « Nous voulons nous assurer que le web 4.0 devienne un environnement numérique ouvert, sûr, fiable, équitable et inclusif pour tous », a souligné le libéral danois.
A défaut de développer dans les prochains mois le détail des mesures indiquées dans sa proposition de nouvelle stratégie, Bruxelles avance son intérêt à promouvoir des standards internationaux pour les mondes virtuels et le web 4.0 qui garantissent des espaces « ouverts et interopérables », qui ne sont pas repris par « quelques gros opérateurs »
Elle souhaite également « responsabiliser » les utilisateurs et allouer davantage de moyens à la sensibilisation à ce nouveau secteur, en privilégiant par exemple l’accès à des informations fiables ou la constitution d’un vivier de talents spécialistes du domaine. L’exécutif communautaire espère pouvoir présenter un ensemble d' »outils » au plus tard au cours du premier trimestre 2024 afin que les citoyens puissent entrer en toute sécurité dans ces univers numériques.
Une autre des clés des services communautaires concerne l’accompagnement de la filière industrielle européenne du web4.0 pour accroître l’excellence et corriger la fragmentation actuelle, étant donné qu’il n’existe pas aujourd’hui d’environnement précis pour les différents agents de la chaîne de valeur des mondes virtuels.
A l’horizon 2025, Bruxelles souhaite qu’il y ait une association sur les mondes virtuels qui encourage « l’excellence » dans la recherche et marque une « feuille de route » industrielle et technologique sur le marché des mondes virtuels.