MADRID, le 31 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
La ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Agenda urbain, Raquel Sánchez, a assuré que l’Espagne et l’Union européenne veulent être un partenaire « préféré » pour faire avancer le développement socio-économique de l’Amérique latine.
Le contexte géopolitique actuel de crise énergétique et alimentaire nous oblige à trouver des partenaires « fiables » pour répondre aux urgences « partagées » et créer une relation « stratégique » entre les deux blocs, qui se construit sur la base de l’égalité et qui soit « la contraire » d’une politique extractive.
Ainsi, selon le ministre, il y a un moment « clé » pour relancer le dialogue et miser sur les synergies entre les deux régions. « Je pense que nous avons besoin les uns des autres », a-t-il exprimé lors de son discours du premier jour du VI Congrès du Ceapi.
En ce sens, le sommet entre l’Union européenne et la CELAC, qui se tiendra en juillet à Bruxelles dans le cadre de la présidence espagnole du bloc communautaire, est l’occasion de « renforcer » le dialogue et d’agir au moment où les investisseurs sont attirés par des projets stratégiques à fort impact face, par exemple, à la crise climatique.
L’ESPAGNE PEUT CONTRIBUER « BEAUCOUP »
L’Espagne et ses entreprises peuvent contribuer « beaucoup » à la performance de l’Amérique latine car il y a des défis communs et une série de liens économiques d’une importance « énorme » qui amènent le pays à devenir un pont entre les deux régions.
Parmi les raisons qui poussent l’Espagne à se préparer à mener ces relations, Sánchez a souligné la présence pertinente que le pays a en Amérique latine, étant le premier investisseur étranger dans la région. « Quand l’Amérique latine s’enrhume, on éternue », a-t-il souligné.
« Le développement de l’Amérique latine a toujours été lié à la présence commerciale espagnole. En retour, nous avons l’opportunité de travailler sur la projection européenne des multinationales latino-américaines parmi nos partenaires européens », a-t-il expliqué.
Pour le patron des Transports, l’Espagne est « bien placée » pour faire face au problème du changement climatique, en même temps qu’elle est un pays leader en matière de numérisation ou à la pointe en matière d’infrastructures. Par conséquent, il peut contribuer à la modernisation de la région et profiter à ses habitants.
En termes d’infrastructures, l’Espagne dispose d’un potentiel « clé » pour l’internationalisation de l’économie et c’est cette expérience que l’on cherche à partager, comme l’a souligné le ministre des Transports. « Nous avons une ingénierie exceptionnelle et c’est le meilleur représentant de notre marque nationale. »
De même, il a souligné que l’Espagne commence à suivre la voie des énergies renouvelables et est prête à partager son expérience en vue de l’avenir avec la région latino-américaine, dont les abondantes ressources naturelles jouent en sa faveur.
« L’Europe ne doit donner de leçons à personne et notre devoir est de participer à des projets où notre collaboration peut être utile, en contribuant avec les institutions financières à être des catalyseurs pour les investissements du secteur privé », a-t-il conclu.