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MADRID, 30 novembre (EUROPA PRESS) –
Podemos a demandé à Sumar que le leader violet, Ione Belarra, puisse intervenir au nom du groupe parlementaire lors de la comparution du ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, devant la séance plénière du Congrès sur la situation à Gaza. et Israël mardi prochain.
Des sources du parti indiquent qu’ils ont formellement adressé leur demande à la porte-parole parlementaire de Sumar, Marta Lois, car ils souhaitent que Belarra s’exprime et prenne position sur la position de l’Espagne dans le conflit qui s’est ouvert le 7 octobre.
Podemos, à travers ses principaux dirigeants, a dénoncé à plusieurs reprises la commission de crimes de guerre et un génocide planifié par Israël contre le peuple palestinien.
Hier, Belarra a exigé du président du gouvernement, Pedro Sánchez, « de la cohérence, des actions concrètes et des décisions efficaces pour arrêter Netanyahu ». En outre, ces jours-ci, il a déclaré que c’était « la pression sociale et politique » qui avait poussé Sánchez à venir en Israël, mais avec un « reproche minime », tandis que Sumar appréciait le courage du président et lui demandait d’aller plus loin.
La formation violette a ainsi demandé de suspendre les relations diplomatiques avec Israël, de mettre fin à l’achat et à la vente d’armes à ce pays, d’appliquer des sanctions au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de le dénoncer également devant la Cour pénale internationale.
Le secrétaire général de POdemos a également promu une initiative – avec d’autres dirigeants européens et latino-américains – pour demander au bureau du procureur de la Cour pénale internationale d’arrêter et de juger Netanyahu.
ILS VEULENT INTERVENIR MAINTENANT DANS LE PLENUM
Les sources susmentionnées indiquent que si leur demande était acceptée par Sumar, ce serait la première intervention d’un député de Podemos à la séance plénière du Congrès depuis les dernières élections du 23J.
Et les violets ont exigé que la direction du groupe plurinational intervienne dans les deux débats d’investiture tenus à la chambre, mais ils ne faisaient pas partie du groupe d’orateurs de Sumar. En revanche, Podemos souligne que d’autres forces politiques de la coalition se sont déjà exprimées en séance plénière.
Les relations entre Sumar et Podemos sont marquées par des tensions depuis des mois et le désaccord s’est aggravé après le départ des violets de l’exécutif de la coalition.
En outre, ils ont également été exclus de la liste restreinte des porte-parole adjoints du groupe et Podemos a proclamé dans sa nouvelle stratégie politique qu’il agirait en toute autonomie et ne se dissoudrait pas dans Sumar.
Récemment, Belarra a souligné que son parti allait affirmer sa voix et ses votes au Congrès, en avertissant le PSOE que face aux budgets généraux, il devra négocier le soutien des cinq députés violets.
De son côté, Sumar a réitéré à plusieurs reprises qu’il aspirait à fonctionner comme un groupe cohérent et que cela n’avait aucun sens pour les violets de négocier en marge. À son tour, il a promis que toutes les branches de la coalition bénéficieraient d’une visibilité dans l’activité parlementaire.