BARCELONE, le 14 juin (EUROPA PRESS) –
Le président du Conseil européen, le libéral belge Charles Michel, a assuré qu'il espérait que « tous les pays de l'UE » soutiendraient l'accord des dirigeants du G7 d'utiliser les intérêts des avoirs russes gelés par les sanctions pour contribuer à la reprise ukrainienne.
Dans une interview ce vendredi au 'El Periódico de Catalunya' recueillie par Europa Press, il a défendu l'accord afin que « plus d'argent soit livré plus rapidement à l'Ukraine », et a rappelé que dès le début du conflit, ils avaient clairement indiqué que la Russie être tenue responsable de son agression, textuellement.
Concrètement, après la réunion des dirigeants du G7 ce jeudi, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a confirmé l'accord des dirigeants pour accorder à l'Ukraine un prêt de 50 milliards de dollars à la fin de l'année, financé avec les actifs russes susmentionnés, dont elle a dit qu'elle était « particulièrement fière ».
Michel a déclaré que le Conseil européen avait été « en contact étroit avec tous les chefs d'État et leurs équipes afin qu'ils ne soient pas surpris » par la proposition et, interrogé sur l'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'UE, il a souligné que ils tentent de déminer le débat en préparant des rencontres, même avec les plus réticents.
Concernant le conflit à Gaza, il a réitéré sa défense de la mise en œuvre d'un cessez-le-feu immédiat – littéralement – pour mettre fin à la guerre et libérer tous les otages, et a indiqué que même si la solution à deux États est difficile, il voit une « opportunité » dans le travail des pays arabes à présenter une proposition concrète.