BRUXELLES, le 29 juin (EUROPA PRESS) –
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a lancé ce jeudi un appel aux gouvernements des Vingt-Sept pour qu’ils s’accordent « au plus vite » sur la nouvelle composition du Parlement européen afin que l’hémicycle ajoute onze sièges supplémentaires à la prochaines élections en juin 2024, dont deux devraient être pour l’Espagne, ce qui porterait sa présence à 61 députés.
« Les premières discussions n’ont pas été concluantes, mais une décision doit être prise sur la composition du Parlement », a souligné la femme maltaise dans des déclarations aux médias après avoir rencontré les dirigeants européens lors du sommet qui se tiendra ce jeudi et vendredi à Bruxelles.
Metsola a transféré cette prétention aux chefs d’État et de gouvernement de l’UE, puisque ce sont eux qui, selon les traités, doivent approuver la composition du Parlement européen avant chaque élection ou, à défaut, le « statu quo », qui c’est-à-dire la même procédure que précédemment.
Il s’agit de l’examen traditionnel que le Parlement européen effectue avant chaque changement de législature et qui doit respecter les critères fixés par les traités, par exemple qu’il ne dépasse jamais 750 sièges plus la présidence et que chaque pays ait au moins six sièges et pas plus supérieur à 96 (avec principe de proportionnalité régressive).
La révision doit également tenir compte des changements démographiques dans les différents États membres et, sur la base de ces conditions, la proposition du Parlement européen propose que l’Espagne remporte deux sièges (jusqu’à 61), les Pays-Bas deux autres (jusqu’à 31) et qu’ils gagner un plus l’Autriche (jusqu’à 20), le Danemark (jusqu’à 15), la Finlande (jusqu’à 15), l’Irlande (14), la Slovénie (9) et la Lettonie.
Cependant, bien que le Parlement européen ait lancé la procédure avec sa proposition, c’est le Conseil européen qui doit adopter une décision unanime et Metsola espère qu’il arrivera à temps pour les prochaines élections.
D’autre part, dans le cadre de la réforme électorale, il a également demandé qu’un système soit mis en place pour définir la proportionnalité régressive qui régit la répartition des sièges dans l’UE et qu’il espère aboutir à une résolution.
Une autre des dispositions incluses dans cette proposition de réforme est la possibilité d’établir des listes transnationales, une demande récurrente de la Chambre qui propose la création d’une circonscription paneuropéenne de 28 députés européens pour laquelle les Européens pourront voter avec une liste nationale lors des prochaines élections. .
« Les listes transnationales ne sont jamais mortes », a ajouté Metsola, qui espère que ce sera le cas face aux élections européennes de 2024, éventualité à laquelle il a avoué « s’accrocher » malgré les divergences soulevées par les États membres, Ils bloquent l’affaire.