L’Union européenne luttera conjointement contre les discours de haine dans les espaces sportifs

L’Espagne présente sa candidature avec le Portugal et le Maroc pour la Coupe du monde de football 2030

MADRID, 22 septembre (EUROPA PRESS) –

Les directeurs généraux des sports de l’Union européenne (UE) ont partagé les mesures visant à renforcer la lutte contre les actions incitant à la haine dans le sport, lors de la deuxième journée de la réunion, tenue ce vendredi au Palais des Arts et des Sciences de Valence, le à l’occasion de la présidence espagnole de l’UE.

L’un des objectifs sportifs fixés par la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne est la promotion d’un débat visant à éradiquer efficacement et définitivement les comportements haineux dans le sport.

En ce sens, ce vendredi les directeurs généraux des Sports des pays membres se sont concentrés sur les différentes manières de lutter contre ce fléau.

« Le discours de haine dans le sport est le germe d’incidents violents ultérieurs, d’où la nécessité de lutter contre ce phénomène, en adoptant une stratégie globale qui prend en compte les aspects sociaux, éducatifs, préventifs et punitifs », a souligné le directeur général des sports de la CSD, Fernando Molinero.

Molinero a ouvert la séance au cours de laquelle les intervenants ont convenu de souligner qu’un environnement sûr ne peut exister dans le sport s’il y a des manifestations ou des actions liées au discours de haine.

Les directeurs généraux des sports des pays membres de l’Union européenne ont fixé comme objectif fondamental de faire en sorte que les sports puissent être pratiqués dans un environnement sûr, régi par la tolérance et le respect. Le développement du sport est essentiel à la croissance physique, sociale, émotionnelle et psychologique adéquate des garçons, des filles et des jeunes.

LA PIERRE ANGULAIRE DU DÉBAT

Selon les conclusions de la réunion, l’identification des comportements intolérants, discriminatoires ou contre la dignité des athlètes et la sensibilisation des contrevenants potentiels, à travers des actions éducatives ou informatives, devrait être une pierre angulaire qui génère un débat et une réflexion sur la actions et stratégies à adopter dans le contexte national et communautaire.

C’est une idée introduite par la chef du Département des droits de l’enfant et des valeurs sportives du Conseil de l’Europe, Irena Guidikova.

Pour sa part, le directeur général adjoint du régime juridique de la CSD, Raúl Rodríguez, a expliqué dans sa présentation le projet espagnol de lutte contre l’incitation à la haine dans le sport.

La journée s’est poursuivie par une table ronde animée par le chef de l’Unité Sports de la Commission européenne, Floor Van Houdt. Le président de l’Association espagnole de la presse sportive (AEPD), Julián Redondo, y a participé ; l’expert international et membre du conseil d’administration du Football contre le racisme en Europe (FARE), Balint Josa ; et le procureur Rafael de Vega.

Ensuite, la directrice du projet de l’unité de sport sûr du Comité International Olympique (CIO), Gloria Viseras, a détaillé la manière dont la création d’environnements sûrs dans le sport est abordée au niveau international, tandis que le chef de l’Association hongroise des sports Unité, Roland Liszkai, représentant le trio de présidences, a présenté la mise à jour de l’Agence Mondiale Antidopage.

La co-organisation d’événements sportifs majeurs a été le thème de la dernière séance de la réunion, avec une présentation du projet de candidature de l’Espagne, du Portugal et du Maroc pour accueillir la Coupe du monde 2030 par le coordinateur de la candidature, Antonio Laranjo. .