MADRID, 31 octobre (EUROPA PRESS) –
L'Union des syndicats d'agriculteurs et d'éleveurs a critiqué la « lenteur » de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui vient de donner son accord à ce que l'Union européenne (UE) exerce des représailles contre les États-Unis suite aux droits de douane imposés sur les olives noires huit ans plus tard, comme le rapporte un communiqué.
Concrètement, l'organisation agricole a rappelé que l'imposition de droits de douane sur les olives noires par l'administration américaine a eu lieu sous le mandat précédent de Donald Trump, de sorte qu'il s'est écoulé suffisamment de temps pour que les producteurs se réinventent et/ou abandonnent leur activité.
En ce sens, l'Union de Uniones a souligné que les États-Unis étaient le plus grand bénéficiaire de ce marché et que l'imposition de ces droits de douane a été un « coup très fort » pour les oléiculteurs qui ont vu leur production diminuer.
Selon les données du ministère de l'Agriculture, les pertes cumulées du secteur dépassent les 260 millions d'euros, un chiffre assez élevé, dont environ 35% pourraient parfaitement correspondre au secteur primaire.
« Nous comprenons que les choses avancent lentement, mais parfois on a l'impression qu'ils veulent nous tromper. Nous espérons que maintenant que la balle est dans le camp de l'UE, Planas exercera suffisamment de pression pour que cela ne soit pas oublié, car nous voyons déjà que Trump fait et défait à sa guise et à la vitesse qu'il veut », a indiqué le coordinateur d'État de l'Union des syndicats, Luis Cortés.
