MADRID, le 30 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
Le président de l’Unespa, Mirenchu del Valle, a demandé aux États et aux institutions de l’Union européenne d’adresser une « processus de rationalisation réglementaire » pour le secteur de l’assurance, ce qu’il considère « fondamental » dans l’instant présent.
« La réglementation est de plus en plus étendue et complexe à combiner. Les normes locales, régionales, nationales, européennes et internationales se chevauchent, montrant des chevauchements partiels et fixant, à de nombreuses reprises, des lignes directrices contradictoires sur la même question »a indiqué la présidente de l’association des employeurs de l’assurance lors de son discours lors d’un événement organisé par le journal ‘elEconomista’.
Del Valle a rappelé qu’à cela s’ajoute la réglementation des assurances et le fait qu’elle l’affecte « presque toutes » régulation financière malgré le fait qu’elle obvie à ses spécificités.
Concernant l’étendue de la surveillance, le président de l’employeur a demandé une surveillance « indépendant » d’assurance qui couvre l’ensemble de son activité. « Il faut comprendre que, dans la mesure où les nouvelles réalités rendent le travail de la compagnie d’assurance plus sophistiqué et plus compliqué, une évolution parallèle s’opère et dans le même sens pour le régulateur et le superviseur »a apostillé.
En référence à la technologie, le nouveau patron de l’Unespa a critiqué le fait que le nouveau règlement européen sur l’intelligence artificielle (IA), toujours en débat à Bruxelles, ait inclus les compagnies d’assurance dans des secteurs considérés comme « à haut risque » quant à son utilisation.
« Je crois que l’assurance offre un exemple de gestion prudente et adéquate des données de nos clients, auquel il faut ajouter que nous avons été l’un des premiers secteurs à autoréguler l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle »a-t-il souligné.