L’UE voit une discrimination « inacceptable » dans la loi américaine sur l’inflation et prétend en être exemptée comme le Canada

BRUXELLES, le 31 oct. (EUROPE PRESS) –

L’Union européenne considère que la loi avec laquelle les États-Unis veulent réduire l’inflation, qui comprend 430 000 millions de dollars (431 432 millions d’euros), principalement des aides pour des secteurs de classe comme l’automobile, est une discrimination « inacceptable » pour l’industrie européenne, donc ce lundi, ils exigent que Washington en soit exempté, comme c’est le cas du Canada et du Mexique.

« Il est extrêmement protectionniste avec les exportations de l’UE et nous devons le clarifier », a déclaré le vice-Premier ministre et ministre du Commerce de la République tchèque, Jozef Síkela, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, à son arrivée à une réunion ministérielle. réunion des Vingt-sept à Prague.

Au cours du déjeuner, la chef du commerce des États-Unis, Katherine Tai, se joindra aux ministres européens pour aborder les relations bilatérales et dans ce contexte, le bloc veut lui dire qu’il considère comme « inacceptable » la discrimination que la nouvelle loi commet avec l’UE, comme expliqué par Síkela et aussi par le vice-président économique de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis.

« J’espère que nous en parlerons et nous enverrons un signal fort indiquant que nous attendons un statut spécial, similaire à celui du Canada et du Mexique », a déclaré Síkela, qui a demandé la prudence de ne pas parler de délais pour un accord avec Washington et de se concentrer sur l’obtention des résultats. .

Déjà la semaine dernière, Dombrovskis avait déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles que les 27 s’inquiétaient des dispositions du nouveau cadre législatif contre l’inflation aux États-Unis, tout en prévenant qu’ils sont des « partenaires stratégiques » et « qu’il n’y a aucune raison » pour ces barrières « discriminatoires » à appliquer aux Européens.

Approuvé cet été, pour l’exécutif européen, le programme américain discrimine les constructeurs automobiles étrangers par rapport aux américains et le considère comme incompatible avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), même s’il veut épuiser les canaux du dialogue avant de penser à faire appel à l’organisme multilatéral.

Dans ce contexte, les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé mercredi dernier la création d’un groupe de travail spécifique pour faire face à ces tensions et qu’il se réunira pour la première fois cette semaine, sans que les détails de l’ordre du jour ne soient dévoilés.