L’UE se dissocie de la réforme électorale promue par le Haut Représentant pour la Bosnie

BRUXELLES, le 3 oct. (EUROPE PRESS) –

La Unión Europa ha señalado este lunes que « toma nota » de la reforma electoral impulsada por el Alto Representante para Bosnia y Herzegovina, Christian Schmidt, y espera que sirva para avanzar en la integración europea, aunque ha recalcado que la decisión fue tomada por su compte.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la porte-parole communautaire pour les Affaires de voisinage, Ana Pisonero, a souligné que la décision avait été prise par le Haut Représentant lui-même et que ses pouvoirs exécutifs « ne doivent être utilisés qu’en dernier recours contre des actes illégaux irréparables ». « 

Selon la porte-parole, le fonctionnement des institutions en Bosnie « a besoin d’être amélioré » et l’UE espère qu’après les élections de ce dimanche, les dirigeants bosniaques « tiendront leurs engagements et permettront au pays d’avancer sur la voie européenne ».

De cette manière, il a fait écho à la déclaration publiée par la délégation de l’UE en Bosnie-Herzégovine au milieu des élections marquées par l’annonce de Schmidt concernant l’imposition d’une série de modifications controversées de la loi électorale qui ont alimenté les tensions entre les Bosniaques et les Croates de Bosnie. avant les élections.

La nouvelle loi augmente le nombre de représentants au Parlement bosniaque, ainsi que la manière dont ils sont élus, tout en introduisant un délai pour la formation du gouvernement après les élections et des mesures pour garantir le fonctionnement de la Fédération, la deuxième entité qui forme le pays avec la Republika Srpska.

Les mesures visent à améliorer la fonctionnalité du système bosniaque et à garantir la mise en œuvre des résultats des élections d’octobre, indique le Bureau du Haut Représentant, une figure établie après les accords de Dayton de 1995, qui ont mis fin à la guerre en Bosnie.

La tâche principale du Haut Représentant est de superviser la mise en œuvre de l’accord de paix et de promouvoir son plein respect, pour lequel il dispose d’importantes prérogatives et d’un droit de veto pour éviter l’obstructionnisme des politiciens bosniaques.