L’UE salue le courage des Russes qui manifestent et fuient le pays mais gardent les frontières fermées


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BRUXELLES, le 22 sept. (EUROPA PRESS) –

L’Union européenne a applaudi ce jeudi le « courage » des citoyens russes qui manifestent dans la rue contre la « mobilisation partielle » annoncée par le président Vladimir Poutine, ou qui fuient le pays pour éviter d’être appelés, malgré le fait que le les pays communautaires limitrophes maintiennent leurs points de passage fermés.

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le porte-parole de l’UE pour les affaires étrangères, Peter Stano, a souligné que l’UE était du côté des Russes qui s’opposent « courageusement et courageusement » aux manœuvres du Kremlin. « Cela montre qu’ils expriment leur opinion sur les actions du régime de Poutine par rapport à leur guerre illégale », a-t-il souligné.

Ainsi, il a donné raison à l’attitude des citoyens russes qui ont manifesté dans une quarantaine de villes russes, avec un solde de plus de 1 300 détenus, après l’annonce par Poutine qu’il mobilisera des réservistes pour la guerre en Ukraine.

Stano s’est également prononcé sur les hommes qui quittent la Russie pour la Turquie, la Serbie ou les Émirats arabes unis (EAU) pour éviter d’être appelés. « Nous ressentons de la sympathie pour les familles qui craignent que leurs parents, frères et sœurs ou enfants soient envoyés mourir dans une guerre insensée », a-t-il déclaré.

En tout cas, les pays de l’UE maintiennent leurs frontières fermées à la Russie, après s’être entendus il y a quelques semaines pour mettre davantage d’obstacles aux visas pour les citoyens russes et que les pays baltes sont allés plus loin pour imposer un contrôle plus strict de leurs frontières terrestres.

Interrogée sur la possibilité de faciliter l’entrée des Russes fuyant le pays pour ne pas être appelés, la porte-parole de l’Intérieur de la Commission européenne, Anitta Hipper, a jugé « essentiel » d’avoir une approche commune des Vingt-Sept en cette affaire et Il a rappelé que les règles européennes permettent de refuser l’entrée pour des raisons de « sécurité nationale ou d’ordre public ».

Ainsi, il a souligné que le contrôle des frontières relève de la responsabilité des États membres du bloc, bien qu’il ait rappelé que selon le code Schengen, les autorités européennes ont l’obligation d’étudier les demandes d’asile que les citoyens russes peuvent solliciter.