BRUXELLES, le 20 septembre (EUROPA PRESS) –
Les négociateurs du Parlement européen et des Vingt-Sept sont parvenus à un accord provisoire sur de nouvelles règles communautaires qui exigeront la preuve des allégations « vertes » et interdiront « l’écoposture » afin de protéger les consommateurs de la publicité trompeuse et garantir une meilleure information sur les produits.
Plus précisément, les colégislateurs ont convenu d’interdire les allégations environnementales génériques telles que « respectueux de l’environnement », « naturel », « biodégradable », « neutre pour le climat » ou « écologique », sans preuve d’une excellente performance environnementale reconnue également pertinente pour l’allégation. comme des labels de durabilité qui ne sont pas basés sur des systèmes de certification approuvés ou établis par les autorités publiques.
De plus, si des produits ou des organisations sont comparés à d’autres, ces comparaisons doivent être équitables et basées sur des informations et des données équivalentes, et les systèmes d’étiquetage environnemental devront être robustes, fiables, transparents et vérifiés.
Un nouveau label harmonisé sera également créé pour mettre en avant les produits bénéficiant d’une garantie prolongée afin de rendre cette information plus visible, car de nombreuses personnes ne savent pas que tous les produits bénéficient d’au moins deux ans de garantie dans l’UE.
De son côté, la Commission européenne aura également pour mission de concevoir un nouveau label pour les producteurs qui souhaitent mettre en avant la qualité de leurs produits en prolongeant gratuitement la période de garantie.
Pour devenir loi, l’accord provisoire devra obtenir l’approbation finale du Parlement et du Conseil. Le vote des députés devrait avoir lieu en novembre et, une fois la directive entrée en vigueur, les États membres disposeront de 24 mois pour intégrer les nouvelles règles dans leur législation.