L’UE étudie les options pour aider l’Équateur face à la crise sécuritaire


11 janvier 2024, Équateur, Quito : des équipes d’élite des forces armées équatoriennes effectuent des patrouilles et des recherches pour lutter contre la criminalité dans les secteurs sujets aux conflits de la ville de Quito. Ils recherchent des armes, de la drogue et d’éventuels membres des « terroristes ». – Juan Diego Monténégro/dpa

L’Union européenne explore plusieurs « options » pour aider l’Équateur à faire face à la montée de la violence des groupes criminels qui a déclenché le déclenchement d’un « conflit armé interne » et qui a eu comme point de tension maximale la prise d’otages à la télévision la semaine dernière .

Des sources communautaires expliquent à Europa Press que l’UE renforce « de manière significative » sa coopération avec l’Équateur en matière de sécurité avec l’intention de construire une communauté résistante à la menace posée par la criminalité transnationale organisée, notant que « d’autres options de soutien » sont à l’étude. L’Équateur face à la crise croissante qu’il traverse.

En tout cas, à Bruxelles, on désigne le protocole d’accord signé en juillet dernier dans le cadre du sommet entre les dirigeants de l’UE et de l’Amérique latine comme cadre pour renforcer l’agenda et la coopération bilatérale au cours de la prochaine décennie avec Quito.

Dans des déclarations depuis le Guatemala, où il a assisté à l’investiture de Bernardo Arévalo, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrelll, a évoqué un éventuel soutien à Quito avec une « assistance financière » pour renforcer sa capacité à lutter contre le crime organisé.

Le chef de la diplomatie européenne a insisté sur le fait que ces réseaux criminels représentent « une menace directe aux institutions publiques et à la démocratie, à la prospérité et à la cohésion sociale du pays » et a assuré que l’Équateur était confronté à un « défi international » qui l’obligeait à lancer « des efforts coordonnés au niveau mondial ».