Le Parlement européen soutient les accords visant à éliminer les gaz fluorés d’ici 2050 et à contrôler les substances qui endommagent la couche d’ozone

BRUXELLES, 16 janvier (EUROPA PRESS) –

La session plénière du Parlement européen a approuvé mardi les accords provisoires avec le Conseil visant à éliminer complètement les gaz fluorés du marché de l’UE et à contrôler les émissions de substances qui endommagent la couche d’ozone.

Concrètement, avec 457 voix pour, 92 contre et 32 ​​abstentions, les députés ont soutenu l’accord conclu avec le Conseil pour réduire davantage les émissions de gaz fluorés, qui prévoit une élimination totale des hydrofluorocarbures en 2050, avec une trajectoire de réduction de la consommation entre 2024 et 2049.

À partir de 2025, la maintenance des équipements de réfrigération utilisant des gaz fluorés à fort potentiel de réchauffement climatique sera interdite, sauf si ces gaz sont récupérés ou recyclés, auquel cas ils bénéficieront d’une dérogation jusqu’en 2030.

Une interdiction similaire d’entretien des équipements de climatisation et des équipements de pompes à chaleur est également instaurée d’ici 2026, avec une exception pour les gaz récupérés ou recyclés jusqu’en 2032.

Le deuxième accord, relatif à la réduction des émissions de substances qui appauvrissent la couche d’ozone, a été adopté avec le soutien de 538 voix contre huit contre et 13 abstentions.

Cette nouvelle loi introduit des exigences pour récupérer et recycler ces substances dans les matériaux de construction lors des rénovations – que l’on retrouve notamment dans les mousses isolantes – qui constituent la principale source d’émissions de ces substances restant dans l’UE.

De même, elle introduit des exemptions strictes pour leur utilisation comme matières premières – pour produire d’autres substances, par exemple dans l’industrie pharmaceutique ou chimique -, comme agents de transformation, dans les laboratoires et pour la protection contre les incendies.

Après les votes finaux en plénière, le Conseil devra désormais également approuver formellement les textes avant leur publication au Journal officiel de l’UE.