L’UE condamne les dernières exécutions en Iran et appelle à la fin « immédiate » de ces châtiments

BRUXELLES, le 19 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

L’Union européenne a condamné « dans les termes les plus fermes » l’exécution en Iran ce vendredi de trois personnes reconnues coupables du meurtre de trois agents lors des manifestations contre la mort du jeune Mahsa Amini, tout en appelant à la « cessation immédiate » de cette type de punition contre les manifestants.

Pour le Service pour l’action extérieure de l’Union européenne, dirigé par Josep Borrell, il s’agit d’une « pratique répréhensible », étant donné que les autorités devraient avancer vers l’abolition. L’UE s’oppose « en tout temps et en toutes circonstances » à la peine de mort, un châtiment « cruel et inhumain » qui rend « irréversible » toute faute professionnelle judiciaire.

Les dernières exécutions ont tué Mayid Kazemi, Salé Mirhashemi et Said Yaqubi, tous condamnés à la pendaison pour la mort de trois membres des forces de sécurité lors d’un « attentat terroriste » dans la ville d’Ispahan en novembre. L’ONU estime que l’Iran a exécuté plus de 200 personnes jusqu’à présent cette année.

L’UE a rappelé aux autorités iraniennes dans son communiqué qu’elles doivent se conformer à leurs « obligations » en vertu du droit international, qui implique de respecter « en toutes circonstances » les « droits fondamentaux » des citoyens, y compris ceux d’expression et de réunion.