L’UE approuve des sanctions contre cinq individus et trois entités iraniens pour avoir fourni des drones à la Russie


Bâtiment endommagé par une attaque russe à Kyiv – Aleksandr Gusev / Zuma Press / ContactPhoto

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BRUXELLES, le 20 oct. (EUROPA PRESS) –

L’Union européenne a approuvé ce jeudi des sanctions contre cinq personnes et trois entités iraniennes pour la fourniture de drones kamikazes à la Russie, utilisés dans des attaques contre des civils en Ukraine.

« Après trois jours de pourparlers, les ambassadeurs de l’UE se sont mis d’accord sur des mesures contre les entités qui fournissent des drones iraniens qui attaquent l’Ukraine », a confirmé la présidence tchèque du Conseil, après avoir précisé que les mesures entreraient en vigueur cet après-midi après sa publication au Journal officiel. Journal de l’UE.

Des sources européennes confirment à Europa Press que les restrictions affecteront cinq personnes et trois entités impliquées dans la fourniture de ces avions sans pilote, dans des mesures qui pourraient attaquer les compagnies aéronautiques.

Ces sanctions répondent à la vague d’attaques russes contre des cibles civiles en Ukraine avec des drones de fabrication iranienne, dans une nouvelle escalade du conflit et qui a renvoyé la violence dans des villes comme Kyiv. Cette étape intervient après que ce lundi les ministres des Affaires étrangères du bloc ont demandé à amasser des preuves de l’implication de Téhéran et ont accepté d’agir en conséquence.

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli suffisamment de preuves », a déclaré la porte-parole de la communauté Nabila Massrali lors d’une conférence de presse mercredi, indiquant que des sanctions étaient imminentes.

De cette manière, l’UE hausse le ton contre l’Iran et approuve le deuxième train de sanctions dans quelques jours seulement, après avoir formellement adopté lundi des mesures à l’encontre de 15 individus et entités iraniens responsables de la répression des manifestations en raison de la mort en garde à vue du jeune Mahsa Amini, dont le chef de la police du moral, Mohamed Rostami