MADRID, le 9 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –
L’Union européenne a demandé ce mardi le « confinement » face au moment « difficile » et « de tension » que traverse le Pakistan après l’arrestation de l’ancien Premier ministre Imran Jan dans le cadre d’une affaire de corruption présumée.
Le Service d’action extérieure de l’UE, dirigé par Josep Borrell, a déclaré dans un document qu’il est « nécessaire de garder la tête froide et le confinement » dans des moments comme celui-ci. « Les défis du Pakistan doivent être relevés par les Pakistanais eux-mêmes », a-t-il déclaré.
Ainsi, il a souligné que la voie à suivre doit être décidée par le peuple pakistanais « par un dialogue sincère et conformément à la législation en vigueur ».
Jan a été détenu par des officiers des Pakistan Rangers devant la Haute Cour d’Islamabad, selon Faisal Chaudhri, vice-président de son parti, Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), PTI.
En ce sens, il a précisé dans un message sur son compte sur le réseau social Twitter que le tribunal « a été occupé par les Rangers » et que les avocats « sont soumis à la torture ».
L’arrestation intervient après plusieurs tentatives infructueuses des forces de sécurité, dont un raid sur sa résidence à Lahore. L’ancien premier ministre a assuré que les autorités avaient ouvert plus d’une centaine de dossiers contre lui pour des accusations allant de la sédition à la corruption.
Après cela, des partisans du PTI sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays, dont Lahore, où la police a utilisé des canons à eau pour tenter de disperser les concentrés devant la résidence de Jan à Zaman Park. De même, la Police a renforcé son déploiement dans la commune après que l’« alerte maximale » a été décrétée.