L’UE affirme qu' »il ne peut y avoir d’impunité » contre les crimes et la violence au Soudan du Sud

MADRID, 22 sept. (EUROPA PRESS) –

La Unión Europea ha afirmado este jueves que « no puede haber impunidad » para los crímenes en Sudán del Sur después de que un informe haya revelado que más de 170 civiles fueron asesinados y 44.000 tuvieron que desplazarse por la violencia entre febrero y mayo de este año dans le pays.

« Nous appelons les autorités à mener des enquêtes indépendantes et impartiales sur toutes les allégations de violations et d’abus des droits de l’homme et de violations du droit humanitaire afin que les auteurs soient tenus responsables et que justice soit rendue pour les victimes », a-t-il déclaré dans a déclaré la porte-parole des Affaires étrangères de l’UE, Nabila Massrali.

Le rapport rend compte des événements récents dans l’État du Haut-Nil et des meurtres continus de travailleurs humanitaires dans le pays, ainsi que des récits de violences sexuelles, de meurtres et d’attaques systématiques contre des civils.

« La paix, la sécurité et la stabilité sont des conditions préalables au développement. L’UE et ses États membres contribuent de manière significative à l’aide humanitaire et à la coopération au développement au Soudan du Sud. Cependant, ce soutien ne peut être durable et efficace que dans un environnement exempt de violence », a-t-il conclu.

Le Soudan du Sud a un gouvernement d’union qui a été lancé après la concrétisation de l’accord de paix de 2018. Début août, les autorités sud-soudanaises ont signé une nouvelle « feuille de route » politique qui prolonge la période de transition de deux ans, ce qui implique que le pays africain ne tiendra pas élections en février 2023, comme prévu, puisqu’elles sont reportées à décembre 2024.

Malgré la diminution de la violence due au conflit politique, le pays a enregistré une augmentation des affrontements intercommunautaires, principalement motivés par le vol de bétail et les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans les zones les plus fertiles du pays, notamment en raison de l’augmentation de la désertification. et les déplacements de population.