Borrell appelle à la justice aux Nations Unies contre les crimes russes en Ukraine


Le Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell – Mark J. Sullivan/ZUMA Press Wire / DPA

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BRUXELLES, le 22 sept. (EUROPA PRESS) –

Le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère, Josep Borrell, a exigé ce jeudi devant le Conseil de sécurité des Nations unies que la responsabilité de la Russie soit garantie pour les crimes commis pendant la guerre en Ukraine.

« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour garantir la responsabilité. Nous faisons confiance à la Cour pénale internationale et aux autorités ukrainiennes », a déclaré le chef de la diplomatie européenne dans son discours aux Nations unies, dans lequel il a assuré que rendre justice est « la responsabilité de chacun ».

« Nous le devons non seulement aux victimes, mais aussi à la prochaine génération : l’avenir de l’Ukraine. Combattre l’impunité aujourd’hui contribuera à un avenir plus sûr et plus juste », a-t-il souligné.

Borrell a désigné la Russie comme responsable de crimes « innombrables et odieux » en Ukraine et a souligné que toutes les victimes de meurtres de masse, de viols et de migrations forcées « méritent justice et réparation ». « Les images récentes des massacres d’Izium suivent le modèle observé à Bucha et ailleurs. Alors que les troupes russes sont repoussées, les véritables horreurs de leur occupation sont révélées », a-t-il soutenu.

POUTINE ÉCHOUERA DANS SA GUERRE D’INVASION

Face à l’annonce de Vladimir Poutine de mobiliser une partie de la population russe, le Haut Représentant a reproché à Moscou de suivre la « voie dangereuse de l’escalade », puisqu’elle cherche à intimider les pays qui soutiennent Kyiv.

En tout cas, l’ancien ministre espagnol a insisté sur le fait que la Russie échouerait dans cette tentative. « Elle a échoué dans le passé et elle échouera encore, comme le font finalement toutes les guerres d’invasion. Combien d’hommes, de femmes et d’enfants doivent encore mourir avant que le président russe ne décide de faire taire ses armes ? »

Borrell a insisté sur le fait que Moscou avait déjà « moralement et politiquement perdu » la compétition, avec une guerre « insignifiante et brutale » qui est une attaque frontale contre l’ordre international basé sur les règles et les principes des Nations Unies.