L’Espagne demande à Bruxelles d’accélérer les négociations sur Gibraltar après un an de contacts sans progrès

BRUXELLES, 10 nov. (EUROPA PRESS) –

Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a demandé ce jeudi à la Commission européenne d’accélérer les négociations avec le Royaume-Uni pour clore l’accord qui définit les relations de l’UE avec Gibraltar après l’absence de progrès après treize mois.

Lors de sa visite dans la capitale communautaire pour rencontrer le commissaire aux relations interinstitutionnelles, Maros Sefcovic, chargé des relations avec les Britanniques, le ministre des Affaires étrangères a exigé qu’il accélère le rythme des rencontres avec le Royaume-Uni et a présenté la « proposition globale » pour la zone du Rocher et du Campo de Gibraltar.

« Hay una propuesta global que le he trasladado y que la Comisión tiene que hacer suya y dotar de contenido el acuerdo », ha afirmado Albares, al tiempo que ha insistido en la necesidad de terminar el diálogo entre Londres y Bruselas y comenzar a redactar pronto l’accord.

Cependant, il a indiqué qu’il percevait une « volonté politique des deux côtés » d’aller de l’avant et s’est montré « positif » quant à la réactivation des pourparlers qui ont fait l’objet de plusieurs changements de gouvernement à Londres et de la crise due à la pandémie.

Madrid et Londres ont annoncé en décembre 2020 un accord intérimaire pour Gibraltar qui éviterait le chaos le 1er janvier 2021, date à laquelle le Brexit serait consommé sans avoir défini au préalable un cadre précis pour les relations du territoire avec l’Union européenne.

Ensuite, l’Espagne a déclaré avoir conclu un accord avec le Royaume-Uni pour supprimer les barrières terrestres et annoncé que des agents de l’Agence européenne de contrôle des frontières prendraient le contrôle des entrées et des sorties par l’aéroport et le port de Gibraltar.

La Commission européenne, cependant, dans sa proposition de mandat de négociation pour les 27 a laissé exclusivement aux autorités espagnoles la responsabilité de contrôler ces étapes si la porte était abandonnée, ce qui a irrité le gouvernement britannique qui a jugé cet extrême « inacceptable ». .