Ils exigent un ministère des Universités, de la Science et de l’Innovation « comme base d’une société informée et forte basée sur la connaissance »
MADRID, 11 juillet (EUROPA PRESS) –
La Fondation Gadea Ciencia, à l’occasion des élections générales qui se tiendront le 23 juillet, a appelé les partis politiques à augmenter l’investissement dans la science et l’innovation à au moins 2 % du produit intérieur brut au cours de la prochaine législature.
C’est ce qu’a déclaré la fondation, composée de 500 scientifiques, dans une lettre ouverte aux formations politiques, recueillie par Europa Press, signée par son directeur, José Antonio Gutiérrez Fuentes.
Précisément, l’organisation rappelle que ces dernières années, les dépenses pour la science et l’innovation en Espagne se sont élevées à 1,43 % du PIB selon l’INE, « loin » de la moyenne de 2,27 % pour l’Union européenne.
La fondation, composée de scientifiques dont des personnalités telles que Mariano Barbacid, Juan Luis Arsuaga et Julio Álvarez-Builla, demande aux partis politiques, avec l’aide des entreprises, « de promouvoir efficacement la promotion de la science en Espagne pour générer un impact économique nécessaire et revenir dans ces domaines, éviter la perte de compétitivité par rapport à d’autres pays et tirer parti de toutes les ressources humaines et technologiques dont l’Espagne dispose pour maintenir un développement durable et de qualité dans le système scientifique espagnol, l’innovation et les affaires ».
Parmi ses propositions, elle se distingue également de doter l’Agence nationale de la recherche (AEI) de moyens « suffisants et pluriannuels » (humains et budgétaires) et de l’autonomie et de l’indépendance nécessaires à « son bon fonctionnement et la réalisation de ses objectifs ».
De même, les scientifiques exhortent les parties à « stimuler, promouvoir et faciliter l’indispensable participation des universités aux processus de développement scientifique et innovant main dans la main avec le tissu industriel » ; et « promouvoir » l’appréciation de la connaissance et la participation sociale dans les objectifs de la science et de l’innovation, en entreprenant les réformes précises de la loi sur le mécénat et avec un traitement fiscal spécial pour les activités de R+D+i.
Enfin, ils exigent d’inclure dans la campagne électorale un engagement « ferme, clair, sans équivoque et homogène », traduit par la présence dans le futur gouvernement espagnol d’un ministère des Universités, des Sciences et de l’Innovation, comme base d’une société informée et forte connaissance, élément fondamental d’un développement durable et compétitif