LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 6 novembre (EUROPA PRESS) –
Le vice-ministre de la Présidence et porte-parole des îles Canaries, Alfonso Cabello, a insisté sur l’importance d’une politique commune de l’Union européenne (UE) en matière de migration et sur la mobilisation de toutes les ressources techniques et nécessaires pour aider les îles, en même temps, qui a demandé au président Pedro Sánchez de « se manifester » et d’aborder cette crise humanitaire comme un problème d’État et européen.
C’est ce qu’a indiqué ce lundi lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil de gouvernement présidée par le vice-président, Manuel Domínguez, puisque Fernando Clavijo était présent à l’inauguration du stand de l’archipel au World Travel Market (WTM) de Londres.
En ce sens, il a rappelé qu’en 2023, les îles Canaries ont déjà dépassé le chiffre historique de 31 600 migrants arrivés de manière irrégulière, survenu lors de la « crise des cayucos » de 2006 et que seulement au cours des cinq premiers jours de novembre, 1 338 personnes ont arrivé sur les côtes de l’archipel.
« Cette 2023 est la pire année en termes d’immigration aux îles Canaries. Je ne connais plus le nombre de fois où les différents ministères, avec le président Fernando Clavijo à sa tête, ont contacté les six ministères chargés de l’immigration. problèmes. il expliqua.
C’est pour cette raison qu’il a une nouvelle fois exigé un commandement unique pour faire face à ce problème et que les ressources nécessaires soient mises à disposition. « Mais surtout », a-t-il ajouté, « nous continuons d’exiger que Sánchez se lève et s’attaque à la crise migratoire, qui est un problème d’État et un problème de l’UE ».
À cet égard, Cabello a souligné que, en ce qui concerne les mineurs migrants non accompagnés, dont plus de 4.700 sont protégés par la seule LACC, il a observé que la répartition convenue lors de la dernière Commission de l’Enfance et de la Famille avec le reste des autonomies est « absolument insuffisant ».
« Pour vous donner une idée », a-t-il ajouté, « au sein de cette Commission, il y a environ un mois, la répartition de 347 mineurs a été convenue et ce n’est qu’au cours des cinq derniers jours, ou des cinq premiers jours du mois de novembre, qu’ils ont atteint Îles Canaries 382 ».
Enfin, il a réitéré qu’un accord étatique avec une solution stable et structurée sur cette question est nécessaire « le plus tôt possible » car l’archipel « est à la limite » de sa capacité à prendre en charge les mineurs non accompagnés.